Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Les comptes publics ont montré un déficit budgétaire de 5,5 % de la production économique l’année dernière, contre 4,8 % l’année précédente – et bien plus que l’objectif du gouvernement de 4,9 %.
Le déficit budgétaire du secteur public français s’est creusé en 2023 plus que prévu par le gouvernement, selon les données publiées mardi par l’agence statistique Insee.
Cela signifie qu’il y avait un plus grand écart entre les revenus et les dépenses, mettant en doute la réputation de Macron en tant que président fiscalement stable.
Le déficit s’explique en grande partie par les chiffres de croissance plus faibles de la France l’année dernière, qui ont réduit les recettes fiscales.
En outre, le taux d’augmentation des dépenses n’a que modérément ralenti l’année dernière, en hausse de 3,7%, après un taux de 4% en 2022.
Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a averti plus tôt ce mois-ci que le pays avait dépassé son objectif de déficit, soulignant qu’il fallait trouver davantage de fonds pour respecter la limite de 4,4 % du PIB pour l’année à venir.
D’ici 2027, la France cherche à ramener son déficit à moins de 3 % de la production nationale pour rester conforme aux objectifs de l’UE.
D’où proviendront les fonds en 2024 ?
Le gouvernement a déjà prévu 10 milliards d’euros de réductions de dépenses d’urgence pour 2024 et espère économiser 12 milliards d’euros en 2025.
Le ministre du Budget, Thomas Cazeneuve, a même suggéré que l’objectif d’économies de l’année prochaine pourrait être porté à 20 milliards d’euros.
S’exprimant mardi, le ministre des Finances Bruno Le Maire a déclaré : « Les finances de l’État doivent être réajustées… ce qui nécessitera beaucoup de détermination, de stratégie et de sang-froid ».
Ce n’est pas la première fois que Le Maire fait une telle promesse, mais la gravité du fardeau du déficit pourrait maintenant le forcer à agir davantage.
Des réductions des dépenses des ministères sont prévues et les subventions aux bâtiments publics seront réduites.
L’État envisage également de transformer son système d’indemnisation du chômage et le soutien aux prix de l’énergie pour les consommateurs est progressivement supprimé.
Afin de combler le déficit budgétaire, Le Maire s’est néanmoins montré opposé à une augmentation des impôts.
« Il est parfaitement possible de réduire les dépenses publiques sans puiser dans les poches des Français, et je reste… totalement opposé à une augmentation de la pression fiscale sur nos citoyens qui paient déjà des impôts élevés. »
Chocs mondiaux affectant la croissance
Pendant les années de pandémie, le déficit des dépenses publiques de la France a naturellement augmenté à mesure que le pays réagissait à la menace sanitaire immédiate.
En 2020, ce chiffre est passé à 8,9% du PIB, pour tomber à 6,6% en 2021.
Même si les chiffres de l’année dernière montrent certains signes d’amélioration, ils ne diminuent pas aussi rapidement que les experts l’auraient espéré.
Le Maire a partiellement imputé cette tendance aux chocs économiques mondiaux.
« La croissance ralentit partout dans le monde, notamment en Europe… Il faut tenir compte du nouveau contexte géopolitique : la guerre en Ukraine, les affrontements au Moyen-Orient, la situation en mer Rouge, le ralentissement économique très marqué en La Chine et une récession en Allemagne en 2023. »
La note de crédit de la France devrait être mise à jour en avril et mai, à mesure que les agences évalueront la capacité du pays à remplir ses obligations économiques.
En avril dernier, l’agence Fitch a abaissé la note de la France, invoquant un risque d’endettement public élevé et une opposition au programme de réforme des retraites du président Macron.