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La France a admis qu’elle avait « une marge de progression considérable » pour atteindre les objectifs de recyclage des déchets de l’UE d’ici 2025, après que la Commission européenne a averti 18 États membres qu’ils n’étaient pas sur la bonne voie pour atteindre les objectifs à l’échelle de l’UE.
Lisez l’histoire française originale ici.
En 2021, moins de 50 % des plus de 200 millions de tonnes de déchets municipaux produits par les citoyens européens ont été recyclés, selon les chiffres d’Eurostat.
Pour améliorer la gestion des déchets et la rendre plus durable, l’UE a convenu que d’ici 2025, 55 % des déchets municipaux devraient être réutilisés ou recyclés, avec un objectif de recyclage de 65 % pour les déchets d’emballage, selon la directive européenne sur les déchets, mise à jour pour la dernière fois en 2018.
La directive fixe également des objectifs sectoriels pour chaque matériau : 75 % pour le papier et le carton, 70 % pour le verre, 50 % pour l’aluminium et le plastique et 25 % pour le bois.
Cependant, dans un rapport publié jeudi 8 juin, la Commission européenne note que seuls neuf États membres sont sur la bonne voie pour atteindre les objectifs, dont l’Autriche, l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Slovénie et la République tchèque. .
Selon la Commission, la France risque de ne pas atteindre l’objectif général pour les déchets municipaux, avec un taux de recyclage de seulement 42,7 % en 2020. Le taux de recyclage se compte en kilogrammes plutôt qu’en nombre de produits recyclés.
Certes, les déchets municipaux ne représentent que 7 à 10 % des déchets produits dans l’UE, mais compte tenu de la complexité du flux de déchets, « la manière dont il est [managed] donne généralement une bonne indication de la qualité du système de gestion des déchets d’un pays dans son ensemble », précise la directive de 2008.
Le problème du plastique
En revanche, sur certaines cibles sectorielles comme le bois, le carton, le papier, le verre, l’aluminium et les métaux ferreux, la France fait mieux.
Les objectifs de recyclage des emballages sont également en voie d’être atteints, la France ayant recyclé 60 % des déchets d’emballages en 2020, soit près de l’objectif de 65 % de l’UE, selon le rapport de la Commission.
Mais concernant les plastiques, la France n’a recyclé que 20,1% en 2020 contre un objectif de 50%.
La Commission européenne appelle donc la France à « intensifier considérablement son action », une situation dont les autorités françaises sont bien conscientes.
« Nous le savons et nous ne le cachons pas », a déclaré Bérangère Couillard, secrétaire d’État à l’Écologie aux services du ministère français de la Transition écologique, à EURACTIV France.
Les autorités françaises admettent même qu’avec l’harmonisation des statistiques de recyclage au niveau de l’UE, les taux de recyclage français sont encore pires que les chiffres annoncés par la Commission européenne.
« Nous avons une marge de progression considérable », a déclaré le ministère.
En 2021, la France a promulgué une loi sur les déchets et l’économie circulaire qui prévoit un taux de recyclage de 100 % pour le plastique à usage unique d’ici 2025.
La nouvelle loi stipule également que d’ici le 1er janvier 2024, tous les ménages doivent disposer d’une solution pratique pour trier leurs biodéchets. Avec 100 millions d’euros pour soutenir les collectivités territoriales, la France prépare actuellement une campagne pour mettre en place des solutions dans les territoires, selon le ministère de la Transition écologique.
Recommandations de la Commission
Parmi ses recommandations, la Commission demande à Paris d’améliorer la collecte des biodéchets et d’adopter un système de paiement des déchets « à l’échelle de la population ».
La France dispose déjà d’une tarification incitative qui facture les secteurs de l’économie en fonction des quantités de déchets qu’ils produisent. Or, en 2022, seuls 6 à 7 millions de personnes en France utilisaient ce système, selon le ministère français de l’environnement.
La Commission européenne recommande également d’étendre les systèmes de collecte séparée pour chaque type de matériau – un point qui divise les États membres. Alors que l’Autriche a adopté une « position extrême, en séparant les plastiques et les résines plastiques par exemple », la France défend une approche plus modérée, a expliqué le ministère.
Par ailleurs, « tous les leviers préconisés par la Commission sont à l’étude par les services des pouvoirs publics de l’Etat et des régions », a ajouté le ministère.
Elle précise également qu’une feuille de route 2024-2029 pour l’amélioration de la collecte des emballages sera dévoilée dans la semaine du 19 juin.
Pourtant, la Commission reste sceptique, notant que « de nombreuses mesures ont été adoptées, mais il faudra du temps avant qu’elles ne produisent des résultats ».
Mais selon CITEO, une société à but non lucratif chargée de la collecte et du tri des déchets municipaux en France, Paris n’atteindra pas ses objectifs de recyclage européens au rythme actuel.
De plus, la France paie toujours à l’UE une soi-disant «taxe sur le plastique» pour chaque kilogramme de déchets plastiques non recyclés. En 2021, cela représentera plus de 1,2 milliard d’euros – moins qu’en Allemagne, le plus gros contributeur, mais plus qu’en Italie ou dans tout autre État membre de l’UE.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]