Customize this title in frenchLa France et la Pologne mènent une nouvelle vague de colère des agriculteurs européens

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Les agriculteurs français et polonais ont été à l’origine d’une nouvelle vague de colère agricole en Europe vendredi 23 février, en utilisant des tracteurs dans les grandes villes et en bloquant les routes pour exiger une réglementation et une fiscalité plus légères.

Les agriculteurs de tout le continent protestent depuis des semaines contre ce qu’ils considèrent comme des règles environnementales trop restrictives, la concurrence des importations bon marché en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne et la faiblesse des revenus.

Des tracteurs sont arrivés à Paris alors que les agriculteurs cherchaient à faire pression sur le président français Emmanuel Macron à la veille d’un salon agricole annuel phare devenu un événement politique majeur.

Les promesses de réformes du gouvernement en réponse aux manifestations de janvier n’ont pas réussi à apaiser les agriculteurs, qui devaient discuter de leurs doléances avec Macron au Salon de l’Agriculture samedi avant que le président n’annule le débat prévu.

« Nous ne sommes vraiment pas écoutés, car nous sommes vraiment pris pour des pions », a déclaré à l’AFP Nicolas Bongay, président d’un syndicat d’agriculteurs du département rural du Doubs.

« C’est très, très dur pour tout le monde. Nous sommes venus ici pour ne pas partir… nous restons.

Le nom de Macron a été sifflé et hué vendredi soir lors d’une réunion des agriculteurs du principal syndicat agricole français, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les agriculteurs français ont continué à bloquer les routes, à incendier les pneus et à assiéger les supermarchés, affirmant qu’ils avaient besoin de davantage de mesures.

Les agriculteurs espagnols ont également organisé des manifestations massives cette semaine.

Le Premier ministre ukrainien snobé

En Europe de l’Est, les responsables polonais ont snobé vendredi une délégation dirigée par le Premier ministre ukrainien qui cherchait à résoudre les tensions provoquées par les manifestations d’agriculteurs polonais qui durent depuis des semaines à leur frontière.

Les agriculteurs polonais se sont engagés à bloquer à partir de dimanche une route clé reliant la Pologne à l’Allemagne.

Les agriculteurs polonais ont bloqué les points de passage à la frontière ukrainienne pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une concurrence déloyale de la part des produits moins chers de leur voisin déchiré par la guerre.

Les autorités polonaises ont déclaré qu’elles n’avaient jamais accepté de réunion à la frontière en raison des manifestations qui, selon l’Ukraine, menacent ses exportations et retardent les livraisons d’armes cruciales pour sa guerre de deux ans contre la Russie.

« Malheureusement, les responsables du gouvernement polonais ne sont pas venus », a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Shmygal.

« Mais nous avons publiquement fait appel à eux, leur avons fait part de nos propositions et continuerons ce travail. »

Le chef de cabinet du Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré à l’AFP que Varsovie n’avait pas envoyé de délégation car une réunion « n’a aucun sens pour le moment ».

Les deux parties sont « loin » d’un accord permettant de mettre fin à la confrontation, a déclaré Jan Grabiec, et « il n’existe pas encore de proposition ukrainienne permettant d’espérer une sortie de l’impasse ».

Vendredi, la police polonaise a déclaré que des céréales en provenance d’Ukraine avaient été déversées sur une voie ferrée polonaise près de la frontière – le deuxième incident de ce type cette semaine.

Les ministres de l’UE doivent se réunir lundi à Bruxelles pour discuter des nouvelles propositions de la Commission européenne visant à modifier les réglementations au cœur du mécontentement, par exemple en réduisant le nombre de contrôles sur les produits.

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