Customize this title in frenchLa France mène la bataille pour réécrire les règles des travailleurs des plateformes

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLe mois dernier, une coalition de pays de l’UE a bloqué l’accord provisoire sur la directive sur les travailleurs de plateforme. Mais tandis que la présidence belge du Conseil de l’UE souhaite utiliser l’accord politique comme point de départ pour de futures discussions, Paris souhaite une refonte plus globale du dossier. Après le rejet par les États membres le mois dernier de l’accord provisoire avec le Parlement européen, la France refuse d’utiliser le nouveau texte comme point de départ de futures négociations, avertissant que la présomption légale telle qu’actuellement formulée pourrait s’appliquer automatiquement à toutes les plateformes, selon un document vu par Euractiv. La directive sur le travail sur les plateformes vise à garantir que les travailleurs des plateformes numériques telles que Deliveroo et Uber bénéficient d’un statut contractuel correct en fonction de leur traitement et de leurs conditions de travail. La législation fixe également de nouvelles dispositions ambitieuses sur la gestion algorithmique sur le lieu de travail. Un accord provisoire a été trouvé à la mi-décembre lors de négociations interinstitutionnelles entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement – ​​connues sous le nom de « trilogues » –, qualifiées d’« historiques » par la rapporteure du Parlement européen, l’eurodéputée de centre-gauche Elisabetta Gualmini. Cependant, plusieurs Etats membres, comme la France, se sont opposés à l’accord, estimant que la présidence espagnole avait outrepassé son mandat dans les négociations. Faute de majorité qualifiée pour faire adopter le texte au Conseil, aucun vote n’a eu lieu et les négociateurs sont désormais de retour à la planche à dessin. Depuis lors, la présidence belge du Conseil de l’UE, qui a succédé aux Espagnols le 1er janvier, s’est engagée à parvenir à un accord avant la dissolution du Parlement européen à l’approche des élections de juin. Dans une note aux délégations, datée du 10 janvier et consultée par Euractiv, la Belgique reconnaît que le temps presse, de sorte que le texte provisoire, « bien qu’en tant que tel, ne soit pas acceptable pour une majorité d’États membres, doit servir de base à de nouvelles négociations ». ». Le document de la présidence demande également aux délégations de partager leurs réflexions sur six points de friction clés, notamment les critères/indicateurs de déclenchement de la présomption légale, les dérogations, le pouvoir discrétionnaire des autorités nationales en cas de classification incorrecte, les effets des décisions de reclassement, les conséquences d’une non-réfutation ou d’un échec. réfutation et le caractère trop prescriptif des mesures de soutien. De telles contributions informeront à leur tour « un [new] proposition de mandat révisé au Coreper », le Comité des représentants permanents qui rassemble les ambassadeurs de l’UE. Les États membres portent un coup dur à l’accord sur le travail de plateforme Les ambassadeurs des États membres n’ont pas réussi à trouver une majorité sur un accord sur la directive sur le travail de plateforme conclu la semaine dernière, portant un coup dur à la présidence espagnole du Conseil de l’UE et faisant craindre que le dossier ne soit pas abouti avant la fin du mandat. Retour à l’approche générale Toutefois, l’approche belge n’est en aucun cas du goût de la France. Même si la présidence tournante implique de se comporter en intermédiaire honnête, l’Espagne et la Belgique font pression en faveur d’une approche plus protectrice à l’égard des travailleurs. En revanche, la France a dirigé une coalition de pays qui réclamaient une approche plus libérale et plus flexible. Paris s’est toujours battu contre ce qu’il a décrit comme un texte trop prescriptif, allant à l’encontre de son propre modèle national, qui cherche à consacrer le travail indépendant avec des protections avancées du travail. Dans un document intitulé « Commentaires FR sur l’accord provisoire rejeté au Coreper du 22 décembre 2023 », daté du 10 janvier et consulté par Euractiv, Paris indique clairement qu’il est contre l’utilisation de l’accord provisoire comme point de départ pour de futures négociations. « L’accord provisoire n’a pas été approuvé par le Conseil, il ne devrait donc pas servir de base pour relancer les négociations sous la présidence belge », peut-on lire dans le document. Le gouvernement français souhaite plutôt « relancer les discussions sur une version de travail aussi proche que possible de l’orientation générale adoptée par le Conseil, sous la présidence suédoise, en juin 2023 ». En résumé, l’approche générale limite la portée de la présomption légale d’emploi, un mécanisme par lequel les travailleurs indépendants des plateformes pourraient être requalifiés en salariés à temps plein en fonction de leur relation de travail avec les plateformes numériques, tant par rapport à la Commission qu’au Parlement. des textes. La proposition initiale de la Commission prévoyait que la présomption pouvait être déclenchée si deux des cinq critères évoquant une subordination étaient remplis. Le Conseil a augmenté le seuil à trois critères sur sept, alors que la position initiale du Parlement était de supprimer les critères pour se concentrer sur les conditions de travail réelles. Fond et application des critères La répartition de 2 sur 5 a finalement été fixée dans l’accord provisoire. Les Français s’y opposent activement. « Le seuil de 2/5 pour déclencher la présomption ne semble pas aux autorités françaises constituer un élément de sécurité permettant aux véritables indépendants de rester indépendants », peut-on lire dans le document. Il critique également la formulation même de chaque critère tel qu’énoncé dans l’accord provisoire – une demande du Parlement – ​​comme étant si large que certains « seraient susceptibles d’être systématiquement remplis », au détriment des travailleurs de la plateforme qui veulent et choisissent activement de rester indépendant. De ce fait, selon la France, « toutes les plateformes, quel que soit leur secteur d’activité ou leur modèle de fonctionnement, seraient concernées par l’application de la présomption légale. La présomption s’appliquerait donc automatiquement à toutes les plateformes. Enfin, Paris insiste sur le fait que les travailleurs des plateformes souhaitant déclencher la présomption devraient fournir « un minimum de preuves pour permettre l’évaluation de leur situation individuelle ». The Brief — Des rires de courte durée ? Les ministres du Travail de l’UE ont célébré cette semaine la conclusion d’une position commune sur le dossier politiquement sensible des travailleurs de la plateforme, après des mois de gel complet des négociations. Mais évitez pour l’instant les chaleureux mots de félicitations : l’UE est plus divisée que vous ne le pensez sur la réglementation de l’économie des petits boulots. Problèmes de procédure Le document met également en avant plusieurs dispositions que la France souhaite supprimer du texte, arguant que l’accord provisoire est beaucoup trop influencé par l’attitude du Parlement à l’encontre des intérêts du Conseil. En particulier, la France s’en prend au rôle que sont censées jouer les autorités nationales compétentes dans l’apport des preuves et le déclenchement de la présomption légale, car elle ne prend pas en compte les réalités administratives et juridiques nationales, comme celle de la France, « dans lesquelles seul le pouvoir judiciaire peut requalifier une personne en travailleur ». En outre, l’obligation d’informer les autorités responsables du reclassement d’un cas de travailleurs potentiellement mal classés imposerait une charge considérable, fait valoir la France. Enfin, les Français souhaitent également supprimer la disposition qui obligerait les inspections du travail à fournir une assistance aux plaignants au motif que les administrations ne peuvent pas assister une partie devant les tribunaux français. « Une prise en compte insuffisante de ces [national] ces systèmes représenteraient une ligne rouge claire pour la France », indique la note. [Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec Euractiv !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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