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La France est prête à réquisitionner « du personnel, des stocks ou des outils de production » pour accélérer la production d’armements par l’industrie nationale, a déclaré mardi 26 mars le ministre des Armées Sébastien Lecornu.
« Pour la première fois, je n’exclus pas (…), si les choses ne vont pas comme prévu en termes de cadence et de délais, de procéder à des réquisitions si nécessaire ou d’utiliser le droit de priorisation », » a déclaré Lecornu lors d’une conférence de presse mardi.
Ces réquisitions pourraient concerner du personnel, des stocks et d’autres outils de production, ou obliger les industriels à donner la priorité aux besoins militaires sur les besoins civils, a précisé le ministre.
La France pourrait « dans les prochaines semaines » donner la priorité aux commandes militaires sur les besoins civils, et imposer des niveaux de stocks minimum à certains fabricants, a-t-il ajouté.
Les États membres de l’UE ont récemment commencé à intensifier leurs efforts en faveur d’un « mode d’économie de guerre » pour le bloc après que la Commission européenne a proposé le mois dernier un programme d’industrie de défense (EDIP) visant à réorganiser le complexe militaro-industriel du bloc afin de répondre aux besoins militaires européens et ukrainiens pour le bloc. long-courrier.
Les mesures clés des plans de l’UE comprennent des réserves d’approvisionnement, ainsi que des commandes prioritaires – un mécanisme par lequel les industries de défense auraient la priorité au cas où une pénurie de composants civils ou à double usage menacerait la disponibilité de l’approvisionnement de défense.
Cette dernière a été rejetée par les pays de l’UE l’année dernière dans le cadre des négociations de la loi de soutien aux munitions (ASAP) visant à stimuler la production de munitions dans l’ensemble du bloc.
Le projet de loi de défense militaire française 2024-2030, voté en août, précise qu’en cas de « menace réelle ou prévisible contre des activités essentielles à la vie de la nation », ou de menace contre « la protection de la population », le gouvernement peut décider de la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et services nécessaires.
Un tel effort de guerre pourrait être justifié par le « contexte sécuritaire » tendu, a déclaré Lecornu.
«La guerre en Ukraine nous a replongés dans une forme de guerre froide (…) sur fond d’arsenal nucléaire russe.»
Lecornu a également évoqué un niveau accru de « menace terroriste », suite à l’attentat en Russie la semaine dernière, qui a fait près de 140 morts.
Mode économie de guerre
Le président français Emmanuel Macron a déclaré en janvier que l’industrie européenne de défense devrait être « en mode économie de guerre, avec une capacité de production plus rapide et plus forte ».
« Si les cadences de production sont parfois trop lentes, c’est parce qu’on est tenté de travailler en flux tendu et de ne pas disposer de stocks suffisants de matières premières ou de composants », pour ne pas immobiliser les liquidités nécessaires à la constitution de ces stocks, explique Lecornu. .
Le ministre français de la Défense a également déploré que les délais de livraison du missile anti-aérien à longue portée Aster, produit entre la France et l’Italie, soient trop longs.
« La question des sous-traitants de MBDA donnant la priorité à la commande militaire du missile Aster plutôt qu’à une commande civile est évidemment quelque chose que nous pouvons examiner de manière approfondie », a-t-il déclaré.
La France a commandé 200 missiles Aster en janvier 2023 pour 900 millions d’euros, pour une livraison prévue en 2026. Ces missiles, qui selon Lecornu, « n’étaient pas utilisés auparavant ou servaient uniquement à des fins d’entraînement », sont désormais livrés à l’Ukraine.
« Nous avons désormais des contrats opérationnels concrets sur lesquels nous soumissionnons », a-t-il déclaré, annonçant une « commande anticipée » pourr 200 missiles Aster supplémentaires.
[Edited by Alexandra Brzozowski/Aurélie Pugnet/ Zoran Radosavljevic]