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Le projet de plan national énergie-climat (PNEC) de la France, récemment remis à la Commission européenne, ne mentionne pas d’objectif en matière d’énergies renouvelables pour 2030, faisant plutôt référence à un objectif énergétique « décarboné » intégrant l’énergie nucléaire, en contradiction avec la directive européenne sur les énergies renouvelables.
Lisez l’histoire originale en français ici.
D’ici juin 2023, les pays de l’UE devaient soumettre à la Commission européenne leurs projets actualisés de PNEC pour la période 2021-2030. Après un certain retard, la plupart des pays de l’UE, dont la France, l’ont désormais fait.
Dans ces plans, chaque État membre doit définir sa stratégie pour atteindre les objectifs climatiques et énergétiques de l’UE à l’horizon 2030, y compris en matière d’énergies renouvelables.
Suite à la révision de la directive sur les énergies renouvelables (RED) en mars de cette année, les pays de l’UE ont convenu de garantir collectivement que les énergies renouvelables représentent 42,5 % de la consommation finale d’énergie du bloc d’ici 2030.
Pour atteindre cet objectif collectif, chaque pays de l’UE se verra attribuer un objectif « indicatif » non contraignant – qui sera défini dans un règlement distinct l’année prochaine – calculé sur la base de son PIB, de son potentiel de développement éolien et solaire et de son niveau d’interconnexion avec autres pays.
Sur la base de la méthodologie utilisée pour calculer l’objectif renouvelable de l’UE à l’horizon 2020, l’objectif pour la France devrait se situer entre 46 % et 50 % de la consommation totale d’énergie du pays. À l’époque, cela aboutissait à un objectif de 23 % pour la France à atteindre d’ici 2020 – un objectif que Paris n’a jamais atteint.
Cependant, le PNEC français ne prévoit pas de fourchette de pourcentage pour les énergies renouvelables, contrairement à d’autres pays de l’UE comme l’Allemagne (40%), l’Autriche (46%-50%), ou encore des pays pro-nucléaires comme la Tchéquie (30%), la Roumanie. (34%) et la Slovaquie (34,4%).
La France a plutôt défini un objectif « d’énergie décarbonée » correspondant à une part de 58 % de sa consommation énergétique finale, amalgamant ainsi les énergies renouvelables et le nucléaire dans un même calcul.
Ce faisant, la France semble esquiver la directive européenne sur les énergies renouvelables, qui fait référence aux énergies renouvelables en pourcentage de la consommation finale d’énergie.
Sortir des énergies fossiles : la priorité de Paris
Pour justifier sa décision, le projet de PNEC français affirme que sa « priorité » n’est pas de développer les énergies renouvelables mais « d’atteindre les objectifs de sortie des énergies fossiles ».
« La stratégie française permet d’atteindre des niveaux de seulement 42% d’énergie fossile dans le mix énergétique en 2030 et 29% en 2035 (incluant une suppression progressive de la part résiduelle du charbon dans le mix électrique à partir de 2027) », indique le document. États.
« Il est important de rappeler que notre priorité en Europe doit continuer à s’éloigner des énergies fossiles », déclare la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.
Parallèlement, « la France s’engage à respecter l’objectif européen de 42,5 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique européen d’ici 2030 », insiste le cabinet du ministre.
A cet égard, la NECP souligne que « la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie a été portée à 20,7 % en 2022, marquant une nette accélération par rapport à 2021 (+1,3 %) et plaçant la France à un niveau comparable à celui de son pays. principaux partenaires européens, notamment l’Allemagne ».
« Nous attendons de la Commission européenne qu’elle tienne pleinement compte de ces efforts », ajoute le cabinet du ministre.
Mesures pour les énergies renouvelables
Malgré l’absence d’objectif en matière d’énergies renouvelables, le plan français inclut des dispositions pour l’énergie éolienne et solaire, avec un objectif de 54 à 60 GW de capacité photovoltaïque installée d’ici 2030-2035.
Pourtant, l’absence d’un pourcentage pour les énergies renouvelables suscite des soupçons parmi les groupes environnementaux.
« Si la part des énergies renouvelables n’est pas explicite, c’est que le gouvernement ne veut pas qu’elle apparaisse », estime Anne Bringault du Réseau Action Climat France.
A Bruxelles, la Commission européenne a adopté pour l’instant une position prudente et s’est abstenue de tout commentaire radical.
« La Commission évalue actuellement les projets de plans mis à jour, en particulier pour déterminer si les États membres ont inclus les contributions et les mesures nécessaires pour atteindre collectivement les objectifs actualisés de l’UE en matière d’énergies renouvelables pour 2030 », a déclaré un porte-parole à Euractiv.
L’exécutif « émettra des recommandations basées sur cette évaluation », a ajouté le porte-parole, sans préciser si le plan français est recevable ou non en l’absence d’objectifs de renouvellement exprimés en pourcentage.
Le porte-parole a conclu que les pays de l’UE doivent « soumettre leurs PNEC définitifs actualisés d’ici le 30 juin 2024, en tenant compte des recommandations de la Commission », empêchant ainsi Paris de procéder aux ajustements nécessaires.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]