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La France a ouvert une enquête pour crime de guerre sur la mort du journaliste de l’Agence France-Presse Arman Soldin qui a été tué en Ukraine, ont annoncé mercredi les procureurs.
Soldin, 32 ans, a été tué mardi lorsque lui et ses collègues de l’AFP ont essuyé des tirs de roquettes Grad alors qu’ils se trouvaient avec les troupes ukrainiennes près de Chasiv Yar dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine.
L’enquête française sera menée par une unité spécialisée dans les crimes contre l’humanité et les crimes de haine, et cherchera à déterminer les circonstances exactes entourant la mort de Soldin, ont indiqué les procureurs.
Des messages de chagrin ont afflué mercredi après la mort de Soldin, rendant hommage à sa bravoure dans la couverture du pire conflit européen depuis la Seconde Guerre mondiale.
La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a rendu hommage mercredi au « courage » de Soldin et a qualifié son travail d' »essentiel » pour comprendre les faits entourant la guerre en Ukraine.
« Arman était un journaliste talentueux et courageux et sa mort est évidemment dévastatrice pour ceux qui l’ont connu », a déclaré un porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak.
« Le journalisme continue de faire la lumière dans les ténèbres de cette guerre et le travail d’Arman a été vital pour cela. »
Le ministre ukrainien de la Culture, Oleksandr Tkachenko, a accusé la Russie de la mort de Soldin et a déclaré que les responsables devaient être tenus responsables.
« Nos condoléances à la famille et aux amis d’Arman, et notre gratitude pour son courage », a-t-il déclaré dans un message sur les réseaux sociaux.
Reporters sans frontières, militant des droits des médias basé à Paris, a appelé la France et l’Ukraine à mener une enquête « transparente », rendant hommage au travail de Soldin et à sa bravoure sur le terrain.
Pavlo Kyrylenko, chef de la région de Donetsk où se trouve Bakhmut et qui est partiellement contrôlée par les forces soutenues par le Kremlin depuis des années, a présenté ses condoléances aux amis et à la famille de Soldin.
« Je remercie tous ceux qui, au péril de leur vie, continuent de dire la vérité sur notre guerre », a-t-il déclaré.
Soldin, un citoyen français né en Bosnie, a dit un jour qu’il était attiré par le fait de raconter des histoires de personnes déplacées par les combats, en raison de l’expérience de sa famille fuyant le conflit.
Le membre bosniaque de la présidence tripartite du pays, Denis Becirovic, a condamné le meurtre de Soldin, décrivant sa mort comme une « grande perte » et un « rappel douloureux » des risques encourus par les journalistes de première ligne.
« Au prix de sa propre sécurité, il s’est rendu sur les lignes de front depuis le premier jour, faisant son travail de journaliste, établissant les faits et montrant des images de la destruction et de la souffrance en Ukraine », a déclaré M. Becirovic.
Phil Chetwynd, directeur mondial de l’information à l’AFP, a déclaré mercredi que « nous sommes tous incroyablement choqués par l’AFP ce matin » et que la nouvelle de la mort de Soldin était « incroyablement douloureuse ».
« C’est quelqu’un qui a compris les risques mais qui voulait vraiment raconter l’histoire, en particulier l’histoire humaine de ce qui se passait sur le terrain en Ukraine », a-t-il déclaré.
« C’est l’engagement dans cette histoire qui l’a ramené au front encore et encore et encore. »
Outre le journalisme, Soldin était également passionné de football et, adolescent, a joué pour le Stade Rennais en France entre 2006 et 2008.
Le club de football rennais a déclaré avoir appris son décès « avec une grande tristesse ».
La Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels, une organisation française des professionnels des médias, s’est dite « extrêmement attristée » d’apprendre le décès de Soldin.
Il est le troisième reporter français à perdre la vie depuis le début de l’invasion russe en février 2022, a précisé l’organisation.
Audrey Azoulay, directrice générale de l’agence culturelle des Nations Unies, l’Unesco, a dénoncé le meurtre de Soldin et a exhorté les parties au conflit à respecter le droit international.
« Je condamne l’attentat qui a tué le vidéojournaliste Arman Soldin et demande une enquête pour identifier les circonstances de sa mort », a-t-elle déclaré.
Le président français Emmanuel Macron a salué Soldin sur Twitter, applaudissant sa « bravoure ».
A Washington, l’attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que le monde était « redevable » aux journalistes qui ont perdu la vie en couvrant le conflit.
Le Kremlin a déclaré mercredi aux journalistes qu’il était attristé d’apprendre le meurtre de Soldin mais que les circonstances de sa mort restaient floues.
« Nous devons comprendre les circonstances de la mort de ce journaliste », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Mis à jour : 10 mai 2023, 19 h 53