Customize this title in frenchLa France réfléchit à un nouveau projet de loi numérique « de première ligne » allant au-delà des règles de l’UE

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsUne nouvelle initiative législative est en cours de discussion à Paris qui mettrait en œuvre une législation historique de l’UE, mais introduirait également de nouvelles propositions sur la fraude numérique, le harcèlement en ligne, la protection des enfants, les interdictions des médias et le changement de cloud. La proposition est présentée au Conseil des ministres mercredi 10 mai par le ministre de la Transition numérique et des Télécommunications Jean-Noël Barrot. Le projet de loi comprend les dispositions de mise en œuvre de la loi sur les services numériques et de la loi sur les marchés numériques de l’UE, combinées à des propositions multipartites sur la protection des mineurs contre l’accès à la pornographie en ligne et la promotion de la souveraineté numérique. Barrot a souligné que ce nouveau projet de loi a été rédigé de manière à être conforme à la réglementation actuelle des influenceurs des médias sociaux. La France va réguler les influenceurs sur les réseaux sociaux Le gouvernement français s’apprête à présenter un plan visant à mieux encadrer le travail commercial des influenceurs des médias sociaux afin de garantir qu’eux-mêmes, ainsi que les consommateurs de leur contenu, soient mieux protégés, a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à Franceinfo sur … L’initiative législative, a-t-il dit, vise « à protéger nos citoyens, nos enfants, nos entreprises et notre démocratie ». Fraudes numériques Le ministre du numérique a suggéré de mettre en place un filtre anti-arnaque pour lutter contre les « mafias sans honneur, qui […] ont fait de nos tablettes et smartphones leur nouveau terrain de racket ». Ce filtre doit prévenir, entre autres, les fraudes en ligne, comme une récente affaire d’arnaques visant le Compte Formation Professionnelle en France. Selon le gouvernement, 18 millions de Français ont été victimes de cybercriminalité en 2022, dont la moitié s’est soldée par une perte pécuniaire. Harcèlement en ligne Citant l’exemple d’une interdiction physique des stades de football pour comportement illégal, Barrot souhaite habiliter les juges à imposer des interdictions étendues des médias sociaux à ceux « en tête du peloton » dans ce qu’il a surnommé des « raids de harcèlement » en ligne. La proposition envisage une interdiction pouvant aller jusqu’à six mois, étendue à un an pour les récidivistes. Verification de l’AGE Elle souhaite également autoriser l’Autorité française de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique (Arcom) à désindexer les sites pornographiques qui ne mettront pas en place une nouvelle obligation de vérification de l’âge. « A l’âge de 12 ans, un tiers de nos enfants ont déjà été exposés [to pornographic content], avec des conséquences très graves pour leur croissance personnelle », a déclaré Barrot. Il a ajouté dans une interview à Europe 1, une radio française, que « nos enfants sont les principales victimes de la société numérique ». De plus, les sociétés d’hébergement qui ne désindexeraient pas les contenus pédopornographiques dans un délai de 24 heures suite à une alerte des services de police s’exposeraient à une amende de 250 000 €. Cette disposition s’applique « sur le même modèle de sanction que celui qui s’applique au non-retrait de contenus à caractère terroriste ». Commutation cloud Un autre élément de l’ambitieux projet de loi vise à supprimer les obstacles empêchant les clients de changer de fournisseur de services cloud. Les frais de transfert de données d’un fournisseur de cloud à un autre seront interdits en ce qui concerne les coûts liés à l’utilisation de la bande passante, et les frais seront réglementés en ce qui concerne les opérations techniques nécessaires au transfert d’actifs numériques. La mesure vise à favoriser la concurrence entre les services cloud, notamment pour donner aux champions français du cloud comme OVH la possibilité de concurrencer les hyperscalers américains comme Azure de Microsoft et AWS d’Amazon. Dans le même temps, il chevauche de manière significative une disposition similaire incluse dans la loi européenne sur les données visant à obliger les opérateurs historiques du cloud à réduire les coûts de changement et à garantir que le site Web ou l’application dispose à peu près des mêmes fonctionnalités avec le nouveau fournisseur. Selon un responsable français, le gouvernement a décidé d’anticiper la loi européenne sur les données en raison des énormes enjeux économiques du secteur du cloud. « Actuellement, le marché croît de 20 % par an. [Yet], les trois principaux fournisseurs représentent les trois quarts du marché. Ainsi, les pratiques anticoncurrentielles de ces entreprises empêchent une nouvelle économie plus ouverte de s’épanouir », a ajouté le responsable français sous couvert d’anonymat. Interdiction des médias Barrot souhaite également habiliter Arcom, le régulateur français des médias, à suspendre l’accès aux sites Web frappés par les sanctions de l’UE, faisant explicitement référence aux médias affiliés à Moscou, Russia Today France et Sputnik. Ces médias ont été interdits au début de l’agression russe contre l’Ukraine car ils étaient considérés comme le porte-parole du Kremlin, mais ils ont réussi à contourner les sanctions économiques pendant des mois. Pour le ministre du numérique, il s’agit de donner à Arcom la capacité « de contrer efficacement et rapidement la propagande des ennemis de la démocratie ». L’UE déploie de nouvelles sanctions interdisant RT et Spoutnik L’UE a imposé des sanctions économiques aux médias d’État russes RT et Sputnik pour ce que les responsables décrivent comme leur rôle « essentiel et instrumental » dans l’agression contre l’Ukraine et la déstabilisation des pays voisins. Mise en œuvre de la réglementation européenne Le projet de loi désigne Arcom comme coordinateur des services numériques, l’autorité nationale chargée de faire appliquer la loi sur les services numériques et chargée de veiller à la conformité des entreprises numériques basées en France. Pour la loi sur les marchés numériques, l’application est plus complexe, car la part du lion du règlement de l’UE pour les entreprises Big Tech reviendra à la Commission européenne. Côté français, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), régulateur de la vie privée, prendra en charge tout ce qui concerne la protection des données, tandis que la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes sera chargée de la surveillance des places de marché, et l’Arcom pour le contenu de la plateforme. Quant à la loi sur la gouvernance des données, un règlement définissant les conditions de partage des données industrielles, les autorités compétentes seront la CNIL pour les données données dans l’intérêt public, la Direction interministérielle du numérique (DINUM) pour les données publiques, et l’Autorité des télécoms l’Arcep. sur les thèmes de l’économie des données et des intermédiaires de données. [Edited by Luca Bertuzzi/Zoran Radosavljevic] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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