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Après trois mois de crise politique et sociale en France, tous les regards sont rivés sur le Conseil constitutionnel du pays avant sa décision sur la constitutionnalité du projet contesté du président Emmanuel Macron de relever l’âge de la retraite.
Si le Conseil constitutionnel approuve la réforme, le projet de loi portant l’âge de la retraite de 62 à 64 ans pourra entrer en vigueur.
Macron a déclaré le mois dernier qu’il souhaitait que la réforme des retraites soit mise en œuvre d’ici la fin de l’année. Certains observateurs politiques suggèrent qu’il pourrait essayer d’apaiser les critiques avec un remaniement du gouvernement dans les semaines ou les mois à venir.
Mais le Conseil constitutionnel pourrait aussi rejeter le projet de loi, totalement ou partiellement.
Avant la décision du Conseil, qui devrait être annoncée vers 18 heures, heure locale, Macron a rencontré des soldats sénégalais et visité le chantier de construction de Notre-Dame de Paris.
Des manifestations dans toute la France
Pendant ce temps, les syndicats se sont engagés à poursuivre leurs grèves et leurs manifestations jusqu’au retrait du régime de retraite.
Les manifestants ont défilé dans toute la France jeudi et ont prévu des manifestations dispersées vendredi dans l’espoir de faire pression sur le corps pour qu’il soit abattu.
Jeudi, des militants ont jeté des sacs d’ordures devant la façade à colonnes du conseil dans la matinée. Plus tard, une autre foule tenant des fusées éclairantes a affronté un important contingent de policiers anti-émeute qui se sont précipités pour protéger le bâtiment.
La police parisienne a interdit tous les rassemblements à l’extérieur du conseil du jeudi soir au samedi matin, dans le but de réduire la pression sur les membres du conseil alors qu’ils prennent leur décision.
La police a déclaré que quelque 380 000 personnes avaient participé aux manifestations à travers la France jeudi. Le nombre était en baisse par rapport aux dernières semaines, mais les syndicats ont quand même réussi à mobiliser des foules importantes. Les manifestations étaient en grande partie pacifiques, bien que des dizaines de blessés aient été signalés parmi la police et les manifestants.
Les syndicats espéraient une forte mobilisation jeudi pour faire pression tant sur le gouvernement que sur les membres du Conseil constitutionnel
Et si les dirigeants syndicaux ont déclaré que les décisions de l’instance seraient respectées, ils se sont également engagés à poursuivre les actions de protestation pour tenter d’amener Macron à simplement retirer la mesure.
« Tant que cette réforme ne sera pas retirée, la mobilisation continuera sous une forme ou une autre », a déclaré jeudi Sophie Binet, responsable du syndicat de gauche CGT.
Le leader de la CFDT modérée, Laurent Berger, a prévenu qu' »il y aura des répercussions » si le Conseil constitutionnel donne son feu vert au gouvernement français.