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Exprimé par l’intelligence artificielle.
PARIS – La France se prépare à un nouveau chaos mardi avec une journée de manifestations prévues contre la réforme des retraites détestée d’Emmanuel Macron et les syndicats appelant à une grève générale.
Les manifestations de jeudi dernier ont sombré dans la tourmente avec des affrontements entre la police et les manifestants et des scènes de violence à travers le pays. À la suite des troubles, qui ont entraîné plus de 450 arrestations, le président français a été contraint d’annuler une visite d’État du roi Charles III pour des raisons de sécurité.
Les transports en commun, les universités, les écoles et les services publics devraient être à nouveau perturbés mardi. L’impact de l’action revendicative se fait sentir dans tous les secteurs et domaines de la vie publique. Une grève continue des éboueurs à Paris signifie que les ordures sont toujours entassées dans certaines parties de la capitale française, et une grève dans les raffineries a entraîné des pénuries de carburant dans certaines pompes à essence.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que 13 000 policiers, dont 5 500 à Paris, seraient déployés pour faire face à d’éventuels troubles lors des marches prévues mardi. « Nos services anticipent qu’il y aura d’importantes perturbations de l’ordre public. Plus de 1 000 militants radicaux, certains arrivant de l’étranger, pourraient rejoindre les manifestations à Paris, Nantes ou Rennes », a-t-il prévenu.
Malgré des troubles généralisés, le président français a promis la semaine dernière qu’il ne reviendrait pas sur la réforme des retraites qui fait passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, affirmant qu’il était « nécessaire » pour le pays d’équilibrer les comptes de son généreux régime de retraite.
Le gouvernement français a suscité l’indignation lorsqu’il a invoqué l’article 49.3 de la constitution française pour faire adopter sa réforme des retraites, dans une démarche controversée qui a contourné un vote au parlement qu’il était censé perdre. Le gouvernement a survécu de peu à deux motions de censure à l’Assemblée nationale après cette décision controversée.
La manifestation de mardi pourrait indiquer si l’inflexibilité de Macron attise davantage de mécontentement dans la rue ou si le mouvement de protestation commence à s’affaiblir. La police française a été accusée d’utiliser des tactiques brutales et il est probable que les étudiants et les élèves se joindront aux manifestations en plus grand nombre. Samedi, un homme a été laissé dans un état critique après des affrontements avec la police lors d’un projet de réservoir d’eau français.
Impasse sur la réforme des retraites
Avant les manifestations de mardi, la Première ministre Elisabeth Borne a appelé à des pourparlers avec les syndicats et a annoncé qu’elle n’utiliserait plus l’article 49.3 sauf lorsqu’il s’agit de mesures budgétaires.
« C’est clair qu’il y a des tensions sur la réforme, il faut écouter », a-t-elle déclaré dimanche à l’AFP. « [We need] calmer le pays et donner rapidement des réponses aux Français.
Cependant, les pourparlers entre le gouvernement et les syndicats sur la réforme des retraites sont au point mort. Macron a déclaré qu’il était ouvert à discuter d’une série de questions, notamment les conditions de travail, les salaires et les contraintes liées au travail, mais pas la réforme des retraites. Les syndicats disent qu’ils n’accepteraient des pourparlers que si le gouvernement acceptait de réexaminer l’âge légal de la retraite.
Sans issue claire et à la suite d’une série d’incidents violents au cours des dernières semaines, les syndicats craignent que la France ne soit confrontée à une crise socio-politique similaire au mouvement des gilets jaunes qui a secoué le pays en 2018- 2019.
Le dirigeant syndical Laurent Berger a averti lundi que la France était dans « un état de tension totale ».
« Il y a une volonté commune [with the government] trouver une issue à ce mouvement de contestation et ne pas sombrer dans une folie qui pourrait s’emparer du pays, avec violence et ressentiment », a-t-il prévenu dans une interview à la chaîne française France 2.