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L’Élysée souhaite supprimer l’interdiction de vendre à perte du carburant, datant de 1963, afin de freiner la hausse de l’inflation. Les dirigeants de l’industrie pétrolière ont fermement condamné cette décision.
Le gouvernement français s’en prend à l’industrie pétrolière après que le ministère des Finances a annoncé son intention d’autoriser la vente d’essence à perte.
Cette pratique est interdite dans le pays depuis 1963, craignant que les grands détaillants ne poussent les petits concurrents à la faillite en proposant des prix artificiellement bas dont ils pourraient se permettre d’absorber les coûts.
Mais l’Élysée veut désormais lever cette interdiction afin de freiner la hausse de l’inflation. En août, les prix ont augmenté de 6,8% dans le seul secteur de l’énergie.
« On entend régulièrement les commerçants dire qu’ils sont parfois gênés par la réglementation, que le gouvernement les empêche parfois de faire plus pour les consommateurs. On entend ce message », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran.
« Nous proposons de lever un certain nombre de contraintes pour une durée déterminée de six mois, et nous proposons à ceux qui le souhaitent, sans aucune obligation, de participer à cet effort collectif », a-t-il ajouté.
Les dirigeants de l’industrie pétrolière ont condamné cette décision – des stations indépendantes affirmant que cette décision les obligerait à cesser leurs activités.
« Mes adhérents tirent 40 ou 50% de leurs revenus de la vente de carburant, donc s’ils vendent à perte, je leur donnerais trois mois » pour survivre, a déclaré Francis Pousse, président du groupement industriel Mobilians qui représente 5.800 stations-service indépendantes.
Les grands groupes « ne peuvent pas continuer à perdre 15 centimes sur chaque litre de carburant », a ajouté M. Pousse, se disant « sceptique » quant à l’effet de cette mesure sur le pouvoir d’achat.
Le géant pétrolier TotalEnergies, qui exploite un tiers des stations-service françaises, a déclaré qu’il maintiendrait les prix en dessous de 2 euros le litre l’année prochaine.
La nouvelle loi devrait entrer en vigueur en décembre. En Europe, seuls les détaillants d’Allemagne, d’Autriche et des pays nordiques peuvent faire l’essence à perte.