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Les suggestions sur la façon de financer la transition climatique d’un rapport récent ont été critiquées par le gouvernement français.
La France pourrait avoir besoin de près de 70 milliards d’euros par an pour faire face à la crise climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Cette estimation fait partie d’un récent rapport remis au Premier ministre Elisabeth Borne mardi 23 mai. Cela vient peu de temps après que Borne ait présenté un plan pour lutter contre le réchauffement climatique cela verrait la France doubler le rythme auquel elle réduit les gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs climatiques de 2030.
Le rapport recommande une « taxe verte sur la richesse » unique pour les 10% les plus riches du pays et une augmentation de la dette du pays de 10% du PIB – environ 280 milliards d’euros – d’ici 2030.
Mais les membres du gouvernement français ne sont pas satisfaits des suggestions, affirmant qu’un prélèvement sur les ménages les plus riches du pays n’est pas la réponse.
De combien la France a-t-elle besoin et d’où pourrait provenir l’argent ?
Le rapport indique que la France aura besoin d’investissements publics et privés supplémentaires de 66 milliards d’euros par an pour financer sa transition vers le net zéro.
Il suggère que les riches paient un impôt exceptionnel sur la base qu’ils ont tendance à avoir des empreintes carbone beaucoup plus importantes que la personne moyenne.
« Pour financer la transition… une augmentation des prélèvements obligatoires sera probablement nécessaire », écrivent les auteurs du rapport.
Ils poursuivent en disant que cela pourrait prendre la forme d’un « prélèvement exceptionnel… qui pourrait être assis sur les actifs financiers des ménages les plus aisés ».
Une taxe de 5% sur les 10% des ménages les plus riches de France pourrait rapporter environ 5 milliards d’euros par an d’ici 2050, a déclaré au Monde l’économiste français Jean Pisani-Ferry, l’un des auteurs du rapport.
Il a expliqué qu’il ne s’agissait pas seulement de trouver les moyens de financer les plans climat du pays mais de « convaincre les Français que la charge est équitablement répartie ».
L’économiste a également déclaré que le pays ne devrait pas hésiter à recourir à l’endettement pour financer la transition.
« Il y a beaucoup de mauvaises raisons de s’endetter, et le climat n’en fait pas partie. »
Comment le gouvernement français a-t-il répondu aux recommandations ?
Le Premier ministre Borne a commandé le rapport l’année dernière dans le but de comprendre comment la transition climatique pourrait avoir un impact sur l’économie française. Lors de la livraison de son plan d’action pour lutter contre le réchauffement climatique, la question du financement a été soigneusement évitée.
Et les réponses aux recommandations du rapport ont été moins que favorables.
Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré au média français RTL que ni un prélèvement sur la richesse ni une augmentation de la dette n’étaient de « bonnes options ».
Il a ajouté que la politique du gouvernement était de réduire impôts dans « un pays qui a la pression fiscale la plus élevée de tous les pays développés ». Le Maire a insisté sur le fait que la France n’augmenterait pas les impôts et ne pensait pas que la proposition était la bonne façon de financer la décarbonation.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a fait écho à ces sentiments dans une interview à France Inter, déclarant qu’il préférait « quelque chose de transformateur » plutôt que « quelque chose de punitif ».
« Si une taxe suffisait à transformer notre pays et verdir la planète, ce serait fantastique. Mais je ne pense pas que ce soit vraiment le problème », a-t-il ajouté.
« C’est plus pour nous impliquer tous dans changer les comportementsles habitudes de consommation et les méthodes de production.