Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Khartoum (AFP) – Des frappes aériennes ont tué ou blessé plus de deux douzaines de civils à Khartoum samedi, a déclaré un groupe de citoyens, alors que les médecins signalaient des centaines de blessés fuyant la région occidentale du Darfour au Soudan dans l’aggravation de la violence d’une guerre de deux mois.
Publié le: Modifié:
Les Forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) ont affirmé avoir abattu un avion de chasse des Forces armées soudanaises (SAF). Une source militaire, non autorisée à parler à la presse, a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat qu’un avion s’était écrasé mais a mis en cause un « dysfonctionnement ».
Les SAF, commandées par Abdel Fattah al-Burhan, se battent depuis le 15 avril contre les RSF, dirigées par son ancien adjoint Mohamed Hamdan Daglo, après que les deux se soient brouillés dans une lutte de pouvoir.
Des témoins affirment que les frappes aériennes se sont intensifiées dans la capitale ces derniers jours.
Samedi, des avions de guerre ont de nouveau frappé des quartiers résidentiels de Khartoum, tuant « 17 civils, dont cinq enfants », selon un comité de soutien aux citoyens.
Les habitants avaient précédemment signalé des frappes aériennes autour du quartier sud de Yarmouk, qui abrite un complexe de fabrication d’armes et un dépôt d’armes où les RSF revendiquaient le « contrôle total » début juin.
Le comité citoyen a ajouté que 11 autres civils avaient été blessés mais l’AFP n’a pas été en mesure dans l’immédiat de confirmer de manière indépendante les chiffres du comité.
Dans une vidéo publiée vendredi sur la page Facebook de l’armée, le chef adjoint de l’armée, Yasser Atta, a averti les civils de se tenir à l’écart des maisons où se trouvent les RSF car l’armée « les attaquera à tout moment ».
Depuis le début des batailles, le nombre de morts à travers le pays a dépassé les 2 000, selon le Armed Conflict Location and Event Data Project.
À des centaines de kilomètres (miles) à l’ouest de Khartoum, jusqu’à 1 100 personnes ont été tuées dans la seule capitale de l’État du Darfour occidental, El Geneina, selon le département d’État américain.
Les médecins ont déclaré samedi qu’ils étaient submergés par les centaines de blessés fuyant la région soudanaise du Darfour, qui est devenue un sujet de plus en plus préoccupant dans le monde.
Parmi les morts figurent le gouverneur du Darfour occidental, Khamis Abdullah Abakar, tué après avoir critiqué les paramilitaires lors d’une interview télévisée mercredi. Les RSF ont nié toute responsabilité.
« Nous sommes débordés dans la salle d’opération. Nous avons un besoin urgent de plus de lits et de personnel », a déclaré Seybou Diarra, médecin et coordinateur de projet à Adré, au Tchad, pour l’association Médecins sans frontières (MSF).
« Alors que la violence fait rage au Darfour occidental, les blessés arrivent par vagues » à l’hôpital d’Adre, juste de l’autre côté de la frontière, à environ 20 kilomètres (12 miles) à l’ouest d’El Geneina, selon le communiqué de MSF.
Plus de 600 patients, la plupart avec des blessures par balle, sont arrivés à l’établissement sur une période de trois jours – plus de la moitié d’entre eux vendredi, a-t-il indiqué.
Claire Nicolet, responsable des programmes d’urgence de MSF, a cité « des informations faisant état d’une intensification et d’attaques à grande échelle cette semaine ».
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 149 000 personnes ont fui le Darfour vers le Tchad.
« Rappel inquiétant »
Ils font partie des quelque 2,2 millions de personnes déracinées dans tout le pays par les combats qui ont forcé plus de 528 000 personnes à chercher refuge dans les pays voisins, a indiqué l’OIM.
Jeudi, le Département d’État a attribué les atrocités au Darfour « principalement » aux RSF et a déclaré que la violence et les violations présumées des droits étaient un « rappel inquiétant » du précédent génocide dans la région.
Une guerre de plusieurs années au Darfour a commencé en 2003 avec un soulèvement rebelle qui a incité l’homme fort de l’époque, Omar al-Bashir, à libérer la milice Janjawid, dont les actions ont conduit à des accusations internationales de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Les RSF ont leurs origines dans les Janjawids.
Avec le Darfour, Khartoum a connu les combats les plus violents.
Samedi, des habitants du district d’Al-Shajara, dans la capitale, ont signalé des affrontements près d’une base militaire, tandis que de l’autre côté du Nil Bleu, à Khartoum Nord, des témoins ont signalé de violents bombardements.
Un nombre record de 25 millions de personnes – plus de la moitié de la population – ont besoin d’aide et de protection, selon les Nations Unies, qui affirment n’avoir reçu qu’une fraction du financement nécessaire.
L’Arabie saoudite a annoncé une conférence internationale des donateurs pour lundi à Genève.
© 2023 AFP