Customize this title in frenchLa hausse des taux entraîne une perte de 3,6 milliards de dollars pour la Banque nationale suisse

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Une vue générale montre le bâtiment de la Banque nationale suisse (BNS) à Zurich, en Suisse, le 7 mars 2022. Photo prise avec un drone. REUTERS/Arnd Wiegmann/photo d’archives

Par John Revill

ZURICH (Reuters) – La Banque nationale suisse a annoncé lundi une perte annuelle de 3,2 milliards de francs suisses (3,62 milliards de dollars) pour 2023, le passage à des taux d’intérêt positifs lui ayant coûté cher et l’empêchant de verser des dividendes pour la deuxième fois consécutive. année.

La BNS est devenue la dernière banque centrale à déclarer des pertes, la hausse des taux d’intérêt imposée pour lutter contre l’inflation l’obligeant à verser des milliards aux prêteurs commerciaux.

La banque centrale allemande a déclaré le mois dernier avoir perdu 21,6 milliards d’euros l’année dernière, effaçant la quasi-totalité de ses provisions, tandis que son homologue néerlandaise a perdu 3,5 milliards d’euros.

Pour la BNS, les gains réalisés sur ses avoirs en or et les intérêts payés sur les prêts d’urgence accordés lors du sauvetage du Crédit Suisse n’ont pas suffi à compenser le coût du resserrement monétaire de la banque centrale.

La BNS a mis fin aux taux d’intérêt négatifs en 2022 et verse depuis juin de l’année dernière des intérêts de 1,75% aux banques commerciales qui déposent de l’argent chez elle du jour au lendemain.

Bien que les avoirs à vue aient diminué ces derniers mois, leur chiffre s’élève à 478,5 milliards de francs, selon les données publiées lundi.

Le resserrement de la politique monétaire a eu des effets bénéfiques sur l’inflation en Suisse, qui est bien inférieure à celle des pays voisins. Le dernier chiffre publié lundi montre que les prix suisses ont augmenté de 1,2% en février, soit leur rythme le plus lent depuis près de deux ans et demi.

Les bénéfices de la BNS ont également été affectés par un franc suisse plus fort l’année dernière, conséquence de la hausse des taux d’intérêt ainsi que de la baisse de l’inflation suisse.

Le bénéfice généré par les obligations et actions étrangères de la BNS, d’une valeur de près de 700 milliards de francs, est tombé à 4 milliards de francs après que les dividendes, les intérêts et les plus-values ​​aient été affectés par 58 milliards de francs de pertes liées au taux de change.

Le résultat 2023, qui a confirmé les prévisions provisoires de la BNS en janvier, constitue une amélioration par rapport à une perte record de 132,5 milliards de francs en 2022. Mais cela n’a pas suffi à permettre un dividende aux actionnaires ou à la Confédération centrale ou régionale suisse pour une deuxième année en une rangée.

Ce n’est que la troisième fois que la BNS ne verse pas de dividende au cours des 32 dernières années.

Il est toutefois peu probable que cette perte affecte la politique monétaire, le président Thomas Jordan, qui a annoncé son départ vendredi, devant annoncer la dernière décision sur les taux le 21 mars.

« Je ne pense pas que le fait de ne pas verser de dividendes entraînera une pression politique sur la BNS, étant donné que le succès de sa politique monétaire est évident », a déclaré Karsten Junius, économiste chez J.Safra Sarasin.

« Elle a ramené l’inflation suisse dans sa fourchette cible plus rapidement que toutes les autres grandes banques centrales, remplissant ainsi clairement son mandat. »

En 2023, la BNS a réalisé un bénéfice de 4 milliards de francs sur ses positions en devises et une plus-value de 1,7 milliard de francs sur les 1040 tonnes d’or qu’elle détient.

Elle a réalisé un bénéfice de 1,4 milliard de francs grâce aux 168 milliards de francs de prêts d’urgence accordés pour faciliter le rachat du Crédit Suisse. Une grande partie de cet argent a maintenant été remboursée.

(1 $ = 0,8828 francs suisses)

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