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La Hongrie opposera son veto à la candidature de la Bulgarie à l’entrée de l’espace Schengen sans frontières européennes, à moins que Sofia ne supprime une taxe de transit sur le gaz russe, a déclaré samedi le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó.
Budapest utiliserait son droit de veto pour bloquer les négociations d’adhésion de la Bulgarie, selon Szijjártó, alors que la Hongrie accuse son voisin de mener une action hostile en imposant une taxe supplémentaire sur le gaz russe transitant sur son territoire par le gazoduc Turkstream. Sofia a introduit en octobre une taxe supplémentaire de 20 lev, soit environ 10 euros, par mètre cube sur tout le gaz russe circulant sur son sol.
«La décision bulgare, totalement contraire à la législation européenne, risque d’arrêter l’approvisionnement en gaz, y compris vers la Hongrie », a déclaré Szijjártó, selon un message publié sur les réseaux sociaux par un porte-parole du gouvernement hongrois. La Russie fournit à la Hongrie 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an dans le cadre d’un accord signé en 2021. Le gaz arrive en Hongrie principalement via la Bulgarie et la Serbie.
« Nous avons clairement fait comprendre aux Bulgares que s’ils maintenaient cet accord en place pendant longtemps, s’ils mettaient en péril la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la Hongrie pendant une longue période, alors nous opposerions notre veto à leur entrée dans l’espace Schengen », a déclaré Szijjártó, cité par Reuters.
La Commission européenne considère la Bulgarie, ainsi que la Roumanie, prêtes à rejoindre la zone Schengen sans frontières depuis 2011, mais les multiples vetos de l’Autriche et des Pays-Bas ont jusqu’à présent bloqué son adhésion. Cependant, ces deux pays ont récemment assoupli leurs positions, l’Autriche signalant qu’elle serait disposée à supprimer les barrières en matière de trafic aérien.