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Le mouvement monarchiste français Action française a été autorisé à organiser une manifestation à Paris dimanche après que les tribunaux ont annulé une interdiction de la police émise sur ordre du ministère de l’Intérieur pour limiter les manifestations d’extrême droite.
Déjà samedi environ 350 de ses membres, certains portant des masques et vêtus de noir, ont pu assister à un colloque dans la capitale, « La France en danger », après qu’une décision de justice a annulé une interdiction prononcée par les autorités.
Le rassemblement s’est déroulé sous haute surveillance policière, selon un journaliste de l’AFP.
« L’exécution de l’arrêté du préfet de police du 12 mai 2023 est suspendue », a indiqué le tribunal administratif de Paris dans un communiqué à l’AFP quelques heures avant le colloque.
Le tribunal a cependant rejeté un appel d’Yvan Benedetti et de son groupe d’extrême droite Les Nationalistes, qui s’est vu interdire de tenir un rassemblement à la même heure dimanche.
Le rassemblement de dimanche rendra hommage à Jeanne d’Arc, qui a mené les Français à une célèbre victoire sur les Anglais au XVe siècle. Elle est vénérée par de nombreux mouvements d’extrême droite français.
La police avait pris vendredi plusieurs arrêtés d’interdiction, après que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin eut émis des directives visant à interdire tout rassemblement « d’ultra ou d’extrême droite ».
Cela fait suite à la controverse générée par un rassemblement de suprémacistes blancs d’extrême droite qui a été autorisé à se dérouler le week-end dernier.
Mais comme l’ont souligné les députés de l’opposition, la police avait autorisé ce rassemblement à un moment où les manifestations pan-bashing contre le président Emmanuel Macron au sujet de sa réforme impopulaire des retraites ont été bloquées à plusieurs reprises.
Les politiciens et les militants ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de double standard du gouvernement.
« Contexte tendu »
En prononçant les interdictions de ce week-end, le chef de la police de Paris, Laurent Nunez, avait fait valoir que les rassemblements d’extrême droite constituaient une menace pour l’ordre public en raison d’éventuels affrontements avec des militants de la gauche radicale organisant des contre-manifestations.
Il avait évoqué un « contexte particulièrement tendu » après « la polémique provoquée par les manifestations » du week-end précédent à Paris.
Lors de la marche du week-end dernier, environ 600 personnes – certaines portant des masques, ce que la loi française interdit dans les espaces publics – ont défilé pour commémorer la mort d’un collègue militant, Sébastien Deyzieu, en 1994.
Mais l’Action française et les nationalistes ont fait appel des interdictions de ce week-end au motif qu’elles constituaient une violation grave et illégale de leurs libertés fondamentales par l’État.
Selon Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, le rassemblement en hommage à Jeanne d’Arc n’a été interdit que deux fois auparavant : une fois par les Allemands pendant la guerre, et une seconde fois après la profanation d’un cimetière juif en 1990.
Le tribunal, annulant l’interdiction, a noté que le rassemblement de dimanche ne constituait pas en soi une incitation au désordre public et a reconnu qu’il s’agissait d’un événement de longue date dans le calendrier du groupe.
La police parisienne avait interdit six rassemblements à Paris ce week-end pour des raisons d’ordre public.
Parmi eux, il y en avait un du mouvement des gilets jaunes, qui en 2018 et 2019 a secoué l’administration Macron dans une série de manifestations massives, avant que la pandémie de Covid ne mette effectivement fin à leurs activités.
Certains de leurs militants ont défié l’interdiction samedi, a indiqué la police parisienne à l’AFP. Les agents ont dispersé le rassemblement et infligé une amende à 62 personnes, ont-ils ajouté.
Même avant l’annulation de la loi de ce week-end, la décision du ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin de restreindre les rassemblements d’extrême droite avait été critiquée par certains observateurs, qui ont affirmé qu’elle reposait sur des bases juridiques fragiles.
(AFP)