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La justice italienne a donné mardi soir son feu vert à l’extradition de l’eurodéputé Andrea Cozzolino vers la Belgique.
Cozzolino est un suspect clé dans le scandale de l’argent contre l’influence du Parlement européen, connu sous le nom de Qatargate, mais nie tout acte répréhensible.
Son avocat Federico Conte a confirmé à POLITICO qu’au cours des cinq prochains jours, il déposera un recours auprès de la Haute Cour italienne, qui a le pouvoir d’annuler la décision des juges de Naples.
Le plus haut tribunal italien pourrait également demander à la Cour d’appel de Naples de reconsidérer sa décision, a déclaré Conte.
Cozzolino est actuellement assigné à résidence à Naples et ne sera pas extradé vers la Belgique tant que la Haute Cour n’aura pas donné son feu vert.
Les autorités belges accusent le législateur européen d’accepter des pots-de-vin de pays étrangers, dont le Maroc, en échange de favoriser leurs intérêts à l’Assemblée européenne, et poussent à l’interroger à Bruxelles.
Les juges de Naples ont reporté à cinq reprises la décision d’extrader Cozzolino, appelant leurs collègues belges à envoyer des éclaircissements sur l’état des prisons belges et sur les raisons pour lesquelles ils ont émis un mandat d’arrêt européen contre l’eurodéputé en février.
Les procureurs belges ont finalement transmis les preuves à leurs collègues italiens, qui ont donné leur feu vert mardi soir après avoir discuté de l’affaire pendant environ trois heures à huis clos. L’avocat de Cozzolino estime que ces clarifications ne suffisent pas.
Les juges de Naples ont également décidé que si Cozzolino est reconnu coupable, il purgera sa peine dans une prison italienne, a confirmé son avocat.
L’équipe de défense de l’eurodéputé fait valoir que le déménagement dans une prison belge mettrait en danger la santé de leur client, car il souffre d’une maladie cardiaque.
Selon les médias italiens, Cozzolino a déclaré aux juges lors de l’audience de mardi qu’il « est disposé à fournir des éclaircissements… mais je pense que j’ai le droit de savoir concrètement de quoi on m’accuse ».
Elena Giordano a contribué au reportage.