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La majorité progouvernementale à l’Assemblée nationale française a été plongée dans l’incertitude mercredi soir (7 février), lorsqu’un allié centriste clé du président français Emmanuel Macron a claqué la porte à une coopération future.
François Bayrou, poids lourd de la politique française et président du parti centriste Mouvement démocrate (MoDem), était aux côtés de Macron depuis son entrée en fonction en 2017.
Le parti MoDem joue un rôle crucial à l’Assemblée nationale, où il entretient un partenariat étroit avec les législateurs pro-gouvernementaux, donnant à la Renaissance de Macron la majorité absolue nécessaire lors de son premier mandat (2017-2022) pour légiférer sans céder aux partis d’opposition. .
Le MoDem est resté aux côtés de Renaissance en 2022 au sein de la coalition « Ensemble » aux côtés de cinq autres petits groupes parlementaires centristes et de centre-droit. La coalition détient 249 sièges à l’Assemblée nationale, dont 52 pour le MoDem – et à peine 40 de moins que la majorité absolue.
Mais l’accord pourrait être sur le point de s’effondrer après que Bayrou se soit retiré des négociations sur le remaniement gouvernemental mercredi soir – et les députés du MoDem semblent divisés sur l’opportunité de suivre cet exemple.
Dans une déclaration surprise à l’agence de presse française AFP, Bayrou a affirmé avoir rompu les rangs avec Renaissance, accusant « l’absence d’accord profond sur la ligne politique », déplorant « un virage à droite » et fustigeant le « fossé » qui s’est creusé « entre Paris et le reste du pays ».
Cette décision soudaine est due au refus du Premier ministre Gabriel Attal de se plier aux exigences de Bayrou qui lui demandait d’obtenir le portefeuille de l’éducation, proposant à la place la défense, ce que le centriste a refusé.
Un remaniement gouvernemental plus tôt cette année a vu la nomination d’Attal comme le plus jeune Premier ministre de l’histoire de la France. Si les ministres de haut rang ont été confirmés, la liste des ministres de second rang est en préparation depuis un mois, alors qu’Attal cherche à trouver le bon équilibre entre les membres de l’Ensemble.
Bayrou, qui jusqu’à lundi (5 février) était inculpé par la justice française pour détournement de fonds européens afin de financer des activités de parti, avait initialement été exclu de tout poste ministériel.
Mais la situation a changé après qu’il ait été déclaré non coupable, ce qui a conduit à plusieurs apparitions dans les médias où il a clairement indiqué qu’il était prêt à rejoindre l’exécutif, idéalement le portefeuille de l’éducation.
L’actuelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, est actuellement critiquée pour avoir menti sur la scolarisation de ses enfants dans une école catholique privée et on s’attend à ce qu’elle soit mise à la porte.
Cependant, Attal a repoussé Bayrou. Les deux hommes ne sont pas d’accord ces derniers temps, Bayrou étant clairement opposé à la nomination du Premier ministre, invoquant son âge et son manque d’expérience.
Et maintenant?
Il reste à savoir si les députés du MoDem emboîteront le pas : Bayrou a déclaré qu’ils continueraient à travailler avec le gouvernement malgré des divergences politiques évidentes.
Alors que la plupart des députés MoDem sont restés plutôt discrets, Jean-Louis Bourlanges, député MoDem et ancien député européen, a déclaré dans un communiqué que la décision de Bayrou est « politiquement inepte et moralement dégradante ».
Il a blâmé « l’incohérence » de Bayrou quant à la rupture ou non des liens avec les législateurs de Macron, tout en lui reprochant de s’être retiré en trombe sans négociations internes préalables au parti.
Cela rend également plus difficile pour Attal d’affiner la liste des jeunes ministres et d’inclure les ministres du MoDem, sur une ligne fine entre affirmer son autorité et empêcher que le fossé ne s’aggrave.
https://www.euractiv.com/section/politics/news/frances-new-cabinet-turns-right-renews-sejourne-is-fm-politique-heavyweights-stay-put/Pendant ce temps, les groupes d’opposition de gauche et La droite a pris pour cible le temps qu’il faut à l’exécutif pour finaliser le remaniement, et les eaux intérieures boueuses auxquelles la coalition progouvernementale semble être confrontée.
« Nous traversons un mois de théâtre à cause de ce remaniement. Entre-temps, [French island] Mayotte est au bord de l’insurrection et nous sommes confrontés à une crise du logement sans précédent. C’est la réalité vécue par le pays », a déclaré le chef du parti conservateur Olivier Marleix à la télévision. Franceinfo.
[Edited by Alice Taylor]