Customize this title in frenchLa mutinerie en Russie soulève des questions sur les opérations de Wagner à l’étranger

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Paris (AFP)- Le groupe de mercenaires russes Wagner a été considéré pendant des années comme une extension armée de l’influence de Moscou en Syrie et en Afrique, mais ces opérations à l’étranger ont maintenant été remises en question par la révolte ratée de son chef contre le Kremlin. Publié le: 26/06/2023 – 16:16Modifié: 26/06/2023 – 16:14 Après avoir annulé l’avancée de ses troupes vers Moscou, le chef de Wagner Yevgeny Prigozhin devrait s’exiler en Biélorussie.Mais maintenant, des questions planent sur l’avenir des opérations du groupe dans des endroits plus éloignés, où les observateurs disent qu’il profite grandement de l’exploitation des ressources naturelles et du soutien de régimes sceptiques ou hostiles à l’Occident comme au Mali et en République centrafricaine.Moscou a envoyé les premières indications que les affaires se poursuivraient comme d’habitude, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ayant déclaré que les opérations se poursuivraient dans les deux pays africains.Mais Rob Lee, du Foreign Policy Research Institute, a écrit sur Twitter que « les plus grands effets de cet événement pourraient se faire sentir » au Moyen-Orient et en Afrique. « Wagner a une grande présence à travers l’Afrique, qui profite et dépend du gouvernement/de l’armée russe. Le président russe Vladimir Poutine a juré le 24 juin de punir les « traîtres » de la rébellion de Wagner © Gavriil Grigorov / SPOUTNIK/AFP « Le Kremlin permettrait-il que la même dynamique se poursuive si Prigozhin et Wagner sont basés en Biélorussie ? il ajouta.C’est une question à laquelle personne ne peut répondre avec certitude. « C’est un mystère, et cela dépend de la manière dont (les autorités russes) veulent compartimenter ce qui se passe en Afrique et ce qui se passe partout ailleurs », a déclaré à l’AFP Michael Shurkin, directeur des programmes du cabinet de conseil spécialisé sur l’Afrique 14 North. »La Russie pourrait penser que ce qu’ils (Wagner) font en Afrique vaut la peine d’être poursuivi car cela sert également les intérêts russes », a-t-il poursuivi.CodépendantCe qui est probable, cependant, c’est que Prigozhin et Poutine auraient soulevé le sujet avant de convenir que le patron mercenaire s’exilerait plutôt que de faire face à des accusations de mutinerie. Wagner dépend fortement du ministère russe de la Défense pour les livraisons de troupes, d’équipements et d’armes sur ses théâtres d’activité. Un hélicoptère de combat russe au-dessus d’un convoi russo-turc dans le nord-est de la Syrie, décembre 2020 © Delil SOULEIMAN / AFP Et Moscou a besoin de Wagner pour l’aider à garder une emprise sur les zones troublées où il opère – et où la Russie tient à saper l’influence occidentale.En Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les mercenaires de Wagner – originaires de Russie, des anciennes républiques soviétiques et de la Syrie elle-même – ont agi en tant que « forces spéciales » sur le terrain aux côtés de l’armée régulière de Moscou après son intervention dans la guerre civile du pays. guerre en 2015. Ils seraient encore présents aujourd’hui, en plus petit nombre, près des puits de pétrole et dans les provinces de Hama et de Lattaquié.En Afrique, des combattants de Wagner ont également été identifiés en Libye, au Mozambique et au Soudan. Ils sont en première ligne au Mali frappé par l’insurrection – dont la junte insiste sur le fait qu’il n’emploie que des « instructeurs russes » – ainsi qu’en République centrafricaine, où un cadre de Wagner gère la sécurité du président Faustin Archange Touadera. Groupes de sécurité privés russes en Afrique © Cléa PÉCULIER / AFP Le groupe ramène « de l’or et des minerais du Soudan, de la République centrafricaine et du Mali, dont Poutine a besoin pour maintenir son économie sous assistance respiratoire », a indiqué une source militaire européenne.L’Union européenne a ensuite imposé de nouvelles sanctions à Wagner, ciblant plusieurs de ses hauts représentants dans le pays africain.Vendredi, le président français Emmanuel Macron a accusé la Russie d’être « une force déstabilisatrice en Afrique par le biais de milices privées qui viennent s’en prendre et commettent des exactions sur les populations civiles ». »Incertitude et hésitation »Lavrov a déclaré lundi dans une interview à RT que des membres de Wagner travaillaient comme « instructeurs » au Mali et en RCA à la demande des deux gouvernements. »Ce travail, bien sûr, se poursuivra », a-t-il déclaré, ajoutant que la révolte n’affecterait pas les liens de la Russie avec « des partenaires et des amis ».Le siège social de Wagner à Saint-Pétersbourg a quant à lui insisté sur le fait que l’entreprise travaillait « en mode normal ».« Visiblement, à Bangui et Bamako, il y a de l’incertitude et de l’hésitation sur ce qui se passe », a déclaré Maxime Audinet, de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire de Paris (IRSEM), en référence aux autorités centrafricaines et maliennes. »Le réseau Prigozhin est devenu l’élément dominant de la présence russe en Afrique subsaharienne ces dernières années », a déclaré Audinet. Des manifestants brandissent des drapeaux russes et maliens lors d’une manifestation à Bamako, mai 2021 © Michèle Cattani / AFP « Nous pouvons nous attendre à ce que le fragile équilibre entre les acteurs étatiques et non étatiques russes sur le continent soit ébranlé. »Cela pourrait prendre du temps pour que la poussière se dépose. »Sans coopération avec le ministère (russe) de la Défense, je ne vois pas comment le groupe peut continuer à opérer là-bas », a déclaré Pauline Bax, directrice adjointe du programme Afrique à l’International Crisis Group.Mais Poutine « ne peut pas envoyer de soldats russes à la place de Wagner. Je ne vois pas le groupe se retirer tout de suite du continent ». © 2023 AFP

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