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Windhoek (AFP) – La Cour suprême de Namibie a reconnu mardi les mariages homosexuels contractés à l’étranger entre citoyens et conjoints étrangers, une décision historique dans un pays où l’homosexualité est illégale.
La décision annule une décision rendue l’année dernière par la Haute Cour, qui avait refusé d’accepter les mariages homosexuels conclus en dehors de la Namibie.
Deux ressortissants namibiens ont saisi les tribunaux après que le ministère de l’Intérieur et de l’Immigration ait refusé d’accorder des permis à des conjoints étrangers de même sexe qu’ils avaient épousés hors du pays.
« Cette Cour a donc conclu que l’approche du ministère consistant à exclure les conjoints, y compris les appelants, dans un mariage homosexuel valablement conclu (…) porte atteinte à la fois aux droits interdépendants à la dignité et à l’égalité des appelants », a déclaré la décision.
Annette Seiler, mariée à la ressortissante allemande Anita Seiler-Lilles, a porté l’affaire avec le citoyen namibien Johann Potgieter et son mari sud-africain, Matsobane Daniel Digashu.
Leurs mariages ont été conclus respectivement en Allemagne et en Afrique du Sud
La Namibie a connu une vague d’affaires judiciaires sur les droits des couples de même sexe à se marier, à devenir parents et à immigrer.
L’homosexualité est illégale en Namibie en vertu d’une loi sur la sodomie de 1927 rarement appliquée datant de sa période sous la domination sud-africaine.
L’Afrique du Sud, en vertu de sa constitution libérale post-apartheid, est la seule nation africaine qui autorise le mariage homosexuel, légalisé en 2006.
En mars de cette année, la même cour suprême a annulé la décision d’un tribunal inférieur d’accorder la citoyenneté au fils de quatre ans d’un couple homosexuel né en Afrique du Sud voisine par maternité de substitution.
© 2023 AFP