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Les manifestants opposés au projet impopulaire du président Emmanuel Macron de relever l’âge de la retraite à 64 ans ont défilé jeudi dans les villes et villages de France, dans une dernière manifestation de colère avant une décision sur la conformité de la mesure aux normes constitutionnelles.
Quelques heures avant le début de la marche parisienne, les manifestants ont empilé des sacs d’ordures devant le Conseil constitutionnel, qui devrait décider vendredi de rejeter tout ou partie de la législation.
Les tas d’ordures ont été nettoyés mais ont marqué le début d’une nouvelle grève des éboueurs, programmée pour commencer avec les marches de protestation à l’échelle nationale. Une grève précédente le mois dernier a laissé les rues de la capitale française remplies pendant des jours de monticules d’ordures puantes.
Les forces de sécurité gardaient le Conseil constitutionnel, situé près d’un tronçon du chemin de marche de Paris, et le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a inspecté le site. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Veran, a déclaré que le conseil de neuf membres avait besoin de calme pour faire son travail.
« La mobilisation est loin d’être terminée », a déclaré la dirigeante syndicale CGT Sophie Binet, sur un site d’incinération des ordures au sud de Paris où plusieurs centaines de manifestants ont bloqué les camions à ordures. « Tant que cette réforme ne sera pas retirée, la mobilisation continuera sous une forme ou une autre. »
La CGT a été l’épine dorsale du mouvement de protestation et de grève contestant le projet de Macron d’augmenter l’âge de la retraite en France de 62 à 64 ans. Huit syndicats ont organisé des manifestations depuis janvier d’une rare voix d’unité. Les associations étudiantes se sont également jointes.
Des dizaines de cheminots ont défilé dans une rue parisienne de boutiques de luxe, manifestant devant Louis Vuitton et le conglomérat de luxe LVMH avant de se déplacer vers l’avenue voisine des Champs-Élysées.
« Il faut sortir de cette situation. Et la meilleure voie est le retrait de la loi, soit par le Conseil constitutionnel, soit par la mobilisation, que nous voulons maintenir », a déclaré Fabien Villedieu de l’Union Sud-Rail.
« On espère qu’il y aura des gens intelligents au sein du Conseil constitutionnel qui diront, eh bien, il se passe des choses en France. Il faut trouver une issue ».
Macron avait initialement refusé une demande de rencontre avec les syndicats, mais lors d’une visite d’Etat mercredi aux Pays-Bas a proposé « un échange » pour discuter des suites à donner à la décision du Conseil constitutionnel. Il n’y a pas eu de réponse formelle à son offre.
Des milliers de personnes ont défilé à Toulouse, dans le sud-ouest, et ailleurs. A Rennes, dans l’ouest de la France, des pompiers ont été aperçus dans une vidéo sur BFM TV distinguant les flammes d’une voiture en feu.
Les syndicats espéraient une forte mobilisation jeudi pour faire pression tant sur le gouvernement que sur les membres du Conseil constitutionnel chargés d’étudier le texte du plan de réforme des retraites.
Les critiques ont contesté le choix du gouvernement d’inclure le régime de retraite dans un projet de loi budgétaire, ce qui a considérablement accéléré le processus législatif. La décision du gouvernement de contourner un vote parlementaire en utilisant des pouvoirs constitutionnels spéciaux a transformé la colère des opposants en fureur.
Les sondages montrent systématiquement qu’une majorité de Français est opposée à la réforme des retraites.
« La contestation est forte, ancrée dans le peuple », a déclaré le chef du syndicat CFDT, Laurent Berger. Si la mesure est promulguée, « il y aura des répercussions », a-t-il prévenu, notant la « colère silencieuse » de la base syndicale.
Les manifestations et les grèves du travail entravent souvent les transports en commun à Paris, mais les trains du métro fonctionnaient généralement sans heurts jeudi. L’autorité de l’aviation civile a demandé aux aéroports de Toulouse, Bordeaux et Nantes de réduire le trafic aérien de 20 %.