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Le Parlement polonais a annoncé mercredi 17 janvier qu’il créerait une commission d’enquête sur l’utilisation présumée du logiciel espion israélien Pegasus par le précédent gouvernement populiste ainsi que par la police et les services secrets.
Le gouvernement du parti Droit et Justice (PiS), qui a gouverné de 2015 à 2023, est soupçonné d’avoir espionné des hommes politiques de l’opposition et des magistrats critiques à l’égard de son administration.
Les tensions politiques se sont accrues en Pologne depuis que le nouveau gouvernement pro-européen, dirigé par l’ancien président du Conseil européen Donald Tusk, a succédé au PiS en décembre après avoir remporté les élections.
Citizen Lab, un groupe de surveillance de la cybersécurité basé au Canada, a affirmé que Pegasus avait été utilisé contre plusieurs personnes en Pologne.
Une cible notable, disent-ils, était Krzysztof Brejza, qui est actuellement membre du Parlement européen mais qui avait auparavant coordonné la campagne électorale d’un parti d’opposition, Plateforme civique, lors des élections législatives de 2019.
Une fois installé dans un téléphone mobile, Pegasus peut donner accès à la messagerie et aux données de l’utilisateur, mais permet également d’activer l’appareil à distance pour enregistrer du son et des images.
Le leader du PiS, Jarosław Kaczyński, a admis en 2022 que son pays avait acheté le logiciel espion, mais a nié qu’il ait été utilisé contre des politiciens de l’opposition.
La commission d’enquête parlementaire examinera les objectifs et la légalité de l’utilisation de Pegasus et tentera d’établir comment ce système et d’autres systèmes similaires ont été acquis par la Pologne.
Depuis son arrivée au pouvoir, la coalition pro-européenne est en conflit avec le président nationaliste conservateur Andrzej Duda, soutenu par le PiS, créant un chaos juridique et une instabilité politique.
Le nouveau parlement a déjà lancé deux autres commissions d’enquête sur les actions du gouvernement PiS : l’une sur la tentative ratée d’organiser des élections présidentielles pendant la pandémie de Covid-19 ; et un autre sur la distribution massive de visas polonais payants par les consulats de divers pays.
Mercredi, l’ancien vice-ministre polonais des Affaires étrangères, Piotr Wawrzyk, a été arrêté et accusé d’abus de pouvoir dans le cadre de l’affaire des visas, ont indiqué les procureurs.