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Après l’échec des négociations interinstitutionnelles sur la directive sur le travail de plateforme la semaine dernière, la présidence belge a fait circuler un nouveau projet de texte, édulcorant considérablement le chapitre phare du dossier sur la présomption légale d’emploi.
La directive sur le travail sur plateforme, initialement proposée par la Commission européenne en décembre 2021, vise à donner à l’UE une première chance de réglementer l’économie des petits boulots et à garantir que les travailleurs des plateformes bénéficient du statut contractuel qui correspond le mieux à la réalité de leur relation avec les plateformes numériques.
Le dossier a été confronté à d’importants reculs et à des impasses dans les négociations au cours des deux dernières années – notamment en ce qui concerne l’accord sur la création d’une présomption légale d’emploi, un mécanisme phare par lequel les travailleurs indépendants des plateformes pourraient être reclassés comme employés à temps plein si les preuves le démontrent. Il existe un lien de subordination évident entre le travailleur et la plateforme.
Récemment, les négociations entre la Commission européenne, le Parlement européen et la présidence espagnole du Conseil de l’UE – mieux connues sous le nom de « trilogues » – avaient abouti à un accord à la mi-décembre, qui a été rapidement rejeté par les États membres, d’abord et en premier lieu la France, au motif que le texte s’écartait trop de la position du Conseil, notamment sur la présomption légale.
Plus tôt ce mois-ci, la présidence belge, qui a repris le dossier, a proposé une position révisée plus proche de la position initiale des États membres, rendant finalement la présomption légale plus difficile à déclencher pour les travailleurs indépendants des plateformes espérant être reclassés.
Cela a été immédiatement refusé par le Parlement européen lors des trilogues de mardi dernier (30 janvier), dans une rare démonstration d’unité transpartisane.
Plus de critères
Au lieu de cela, il a été convenu que les Belges travailleraient sur un nouveau « texte exploratoire commun », c’est-à-dire « un texte alternatif à la présomption légale, qui laisserait plus de marges de mise en œuvre aux États membres », selon une note de la présidence du 3 février, et vu par Euractiv, lit-on.
Même si le chapitre sur la gestion algorithmique sur le lieu de travail demeure, dans les termes convenus dans l’accord provisoire de décembre, la note, qui comprend un tout nouveau texte, édulcore en fait le fonctionnement détaillé de la présomption légale – confirmant les informations recueillies par Euractiv la semaine dernière.
Il supprime complètement les critères et ajoute à la place une référence à « des faits indiquant un contrôle et une direction, conformément au droit national, aux conventions collectives ou à la pratique en vigueur dans les États membres et en tenant compte de la jurisprudence de la Cour de justice ».
Il s’agit d’un progrès significatif par rapport aux versions précédentes – et à la proposition initiale de la Commission –, qui comprenaient une liste de critères détaillés permettant d’indiquer s’il existe un lien de subordination entre une plateforme et un travailleur.
Par conséquent, « il n’existe pas de conditions harmonisées pour le déclenchement de la présomption dans le texte de la directive », indique la note – et il appartient uniquement aux États membres de décider comment agir.
Le texte révisé oblige cependant tous les États membres à créer une présomption juridique réfutable dans leur système national. Le mécanisme doit permettre aux travailleurs des plateformes de prouver plus facilement leur relation contractuelle réelle et ne pas alourdir les procédures.
Une réunion des conseillers techniques des États membres doit avoir lieu lundi (5 février) pour examiner les détails du nouveau projet avant un vote de tous les ambassadeurs de l’UE sur le texte révisé mercredi (7 février).
Si tout se passe comme prévu et que les États membres approuvent le plan, un trilogue est prévu jeudi (8 février) et, si un accord est conclu à ce moment-là, il reviendra aux ambassadeurs de l’UE pour un accord final vendredi ( 9 février).
[Edited by Alice Taylor]