Customize this title in frenchLa présidence espagnole se prépare à clôturer la plupart des lois européennes sur les médias lors du prochain cycle de négociations

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa présidence espagnole a demandé un mandat révisé sur la loi européenne sur la liberté des médias (EMFA) avant la prochaine session de négociations interinstitutionnelles, au cours de laquelle la plupart des lois à venir sur les médias devraient être closes. L’EMFA est une proposition législative visant à accroître l’indépendance et le pluralisme des médias. Le projet de loi en est actuellement à la dernière phase du processus législatif au cours duquel le Conseil, le Parlement et la Commission de l’UE se réunissent dans des formats dits de trilogue pour élaborer les dispositions finales. Les prochains trilogues politiques sont prévus les 29 novembre et 15 décembre, date à laquelle les négociateurs devraient parvenir à un accord final. Avant chaque réunion politique, la présidence espagnole du Conseil de l’UE, qui représente les États membres dans les négociations, a besoin d’un mandat révisé pour évaluer la flexibilité des pays sur les sujets respectifs. Le mandat révisé sera adopté au niveau des ambassadeurs le 22 novembre. Une discussion préliminaire a eu lieu mercredi 15 novembre au sein du groupe « Audiovisuel et Médias », un organe technique du Conseil. Avant cette réunion technique interne, la présidence espagnole a partagé une note avec les délégués nationaux, vue par Euractiv, détaillant les domaines dans lesquels un compromis a déjà été trouvé et s’enquérant d’une éventuelle flexibilité sur les chapitres restants. Exemption relative à la sécurité nationale Le point le plus controversé des négociations est une large exemption de sécurité nationale, introduite dans le texte du Conseil sur l’insistance de la France, visant à protéger les journalistes et leurs sources contre la surveillance et l’ingérence. Il est prévu de se mettre d’accord sur le reste du texte d’ici le prochain trilogue et de réserver cette question très controversée à la dernière réunion politique de décembre. Pour la présidence, certaines garanties supplémentaires pourraient être nécessaires pour parvenir à un accord avec les députés, notamment « en acceptant l’obligation d’une autorisation judiciaire préalable et d’un contrôle périodique pour déployer un logiciel de surveillance intrusif ». Publicité d’État Concernant l’allocation de la publicité publique, la présidence indique que le Parlement est prêt à concéder le plafond de 15% du budget public total qui ne pourrait être attribué à un seul média. En échange, les députés demandent d’inclure les plateformes en ligne dans le champ d’application de cette disposition. Le Parlement a introduit l’obligation pour les pouvoirs publics de publier les critères et les procédures d’attribution de ces fonds. À son tour, la présidence fait pression pour exempter les autorités régionales et locales de moins de 50 000 habitants, mais les parlementaires ont fait pression. Transparence du financement et de la propriété Le Parlement européen a introduit d’importantes obligations supplémentaires pour les fournisseurs de médias d’information. La présidence a proposé de faire des concessions sur la divulgation des revenus publicitaires de l’État, y compris en provenance de pays tiers, et des informations sur la propriété. Dans le même temps, le Conseil cherche à limiter le champ d’application de ces dispositions aux médias d’information, en excluant les médias de divertissement tels que Netflix. Pourtant, un responsable parlementaire affirme qu’il s’agit d’une « ligne rouge » pour les députés européens. Pour la présidence, une alternative serait de réintroduire une exonération pour les micro-entreprises. Un accord du Conseil de l’UE en vue sur la liberté des médias Le Conseil des ministres de l’UE devrait prendre sa position sur la loi européenne sur la liberté des médias, un texte législatif clé pour le secteur des médias, plus tard ce mois-ci, sur la base d’un texte de compromis consulté par EURACTIV. La présidence semble également ouverte à l’idée que le Parlement crée des bases de données nationales sur la propriété des médias, reconnaissant qu’une flexibilité nécessaire est laissée aux États membres. À leur tour, les dispositions sur l’indépendance éditoriale devraient se rapprocher du mandat du Conseil. La présidence demandera également aux députés de supprimer l’article supplémentaire restreignant la propriété des médias, car il est considéré comme contraire à la base juridique du règlement. Exonération des médias Les parlementaires ont introduit une mesure qui permet aux médias de contester les décisions de modération des contenus des très grandes plateformes en ligne en vertu de la loi sur les services numériques (DSA) concernant leur contenu éditorial. Dans ce domaine, le Parlement s’efforce de maintenir le principe général même avec une formulation différente, tandis que la présidence souhaite trouver une approche équilibrée et clarifier la relation avec le DSA. Dans le même temps, la présidence considère qu’il est « raisonnable » d’inclure des dispositions liées à l’IA générative. Garanties pour les médias publics Selon la note, les dispositions concernant les médias de service public ont été largement convenues au niveau technique. « La durée de leur mandat doit être suffisante pour assurer l’indépendance effective des médias de service public », font référence aux membres du conseil d’administration des médias publics. Le licenciement des membres du conseil d’administration ne peut intervenir qu’exceptionnellement et sur la base de critères objectifs prédéterminés énoncés dans le droit national et sera soumis à un contrôle judiciaire. Concentrations de marché Le Conseil a réussi à considérer la concentration du marché des médias comme une simple possibilité plutôt que comme une obligation pour les autorités nationales. En outre, le texte a été modifié pour permettre aux parties concernées par les fusions de ne pas notifier une telle concentration aux autorités nationales compétentes, laissant aux régulateurs le soin de demander des informations – même si la plupart de ces transactions ne sont pas publiques. Les éléments à prendre en compte dans cette évaluation sont la diversité des services et des offres médiatiques sur le marché, les conclusions de la Commission dans les rapports annuels sur l’état de droit sur le pluralisme des médias et tout engagement des parties concernées. [Edited by Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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