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Certains mots sont plus grands que d’autres. Lorsqu’il est accompagné de « nourriture », le terme « sécurité » en fait partie.
Comme nous l’avons signalé la semaine dernière, dans les toutes premières étapes du travail des dirigeants de l’UE sur l’agenda stratégique pour 2024-29, la « sécurité alimentaire » semble avoir remplacé la « durabilité alimentaire », qui était considérée comme une priorité en 2019.
Le texte de deux pages à partir duquel notre histoire a commencé n’est que le début d’un travail de classement qui sera long et minutieux, comme c’est la tradition de l’UE.
Le texte ne trouvera une mise en place définitive que fin juin. Mais lier « alimentation » à « sécurité » plutôt qu’à « durabilité » a suscité des réactions – les ONG ont qualifié cela de « profondément troublant » tandis que les principales personnalités de la communauté agricole l’ont salué.
Depuis des décennies, et notamment au cours des cinq dernières années, le débat au niveau européen place la sécurité et la durabilité dans des camps opposés.
Dans l’un d’entre eux, le terme a été salué comme synonyme de production et de compétitivité élevées. Dans l’autre, le même terme désigne principalement un épuisement des ressources naturelles.
L’introduction dans le débat du concept glissant de « souveraineté alimentaire » a encore compliqué les choses.
Le concept internationalement reconnu de sécurité alimentaire couvre quatre dimensions : la disponibilité physique de la nourriture, l’accès économique à celle-ci, l’utilisation (la nourriture doit être suffisante et nutritive) et la stabilité des trois autres dimensions dans le temps.
En 2020, le groupe d’experts de haut niveau de la FAO a proposé pour ajouter deux nouvelles dimensions.
Dans un document également évoqué dans le dernier exercice de la Commission européenne sur « les moteurs de la sécurité alimentaire »les experts de la FAO ont exhorté les décideurs à mettre à jour leurs outils politiques, considérant la « durabilité » et l’« agence » comme des « aspects clés » de la sécurité alimentaire.
La durabilité est la capacité à long terme d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle sans compromettre les conditions économiques, sociales et environnementales qui permettront la sécurité alimentaire des générations futures.
L’agence fait référence à la capacité des individus ou des groupes à prendre leurs propres décisions concernant les aliments qu’ils produisent et consomment et la manière dont ils sont produits, transformés et distribués au sein des systèmes alimentaires.
Cela pourrait se traduire par la souveraineté si l’ensemble du spectre politique n’utilisait pas nonchalamment ce concept comme un club.
Ainsi, en matière alimentaire, la sécurité est un concept plus large que d’autres.
Elle est si grande qu’elle peut concilier l’ambition de produire suffisamment de nourriture, les actions visant à atténuer et à s’adapter à la crise climatique, et l’appel des agriculteurs à être davantage reconnus pour leur rôle dans la chaîne alimentaire.
NIBBLES DE LA SEMAINE
Le Parlement européen et le Conseil concluent un accord de dernière minute pour étendre les avantages commerciaux de l’Ukraine. Les législateurs européens sont parvenus lundi à un accord âprement disputé sur le renouvellement des mesures de libéralisation commerciale avec Kiev, après que les États membres convenu renforcer certaines garanties contre les distorsions du marché.
Taras Kachka, ministre du Commerce de Kiev dit Euractiv a estimé que « toute forme » de libéralisation commerciale était un soulagement pour l’économie ukrainienne, mais a regretté les limitations supplémentaires.
Les ONG mettent en garde contre un « cadeau empoisonné » pour les agriculteurs alors que les députés votent en faveur d’un assouplissement accéléré des règles vertes. Comme le Parlement voté Jeudi, pour accélérer l’assouplissement de certaines exigences environnementales de la politique agricole commune (PAC), des ONG et des organisations de consommateurs ont critiqué ces mesures et accusé les institutions européennes de ne pas respecter les principes démocratiques.
Le Parlement affaiblit les obligations des pays de l’UE en vertu de la législation européenne sur les sols. Les députés européens approuvé mercredi (10 avril), leur position sur la première loi européenne sur les sols. Le Parlement a soutenu l’ambition de la Commission de parvenir à des sols européens sains d’ici 2050 et a soutenu les dispositions obligeant les États membres à surveiller l’état de tous leurs sols.
Le même jour, les députés ont voté en faveur d’une meilleure information des consommateurs sur certains aliments du « petit-déjeuner ». Le Parlement approuvé des normes de commercialisation pour lutter contre la fraude dans le miel, promouvoir une teneur plus élevée en fruits dans les confitures et établir de nouvelles catégories pour les jus de fruits à teneur réduite en sucre.
Le secteur de la vente au détail de produits alimentaires montre les premiers signes de reprise après des années de restrictions budgétaires. Après que des conditions de marché difficiles en 2023 ont entraîné une baisse des ventes de produits alimentaires, une analyse publié par McKinsey mercredi montre que la confiance des consommateurs revient.
La Commission commence à mettre en place l’observatoire européen de la chaîne agroalimentaire. En tant que membre de gage pour renforcer la position des agriculteurs dans la chaîne alimentaire, l’exécutif européen mise en place un observatoire qui examinera les coûts de production, les marges et les pratiques commerciales.
L’exécutif européen protège la proposition sur les plantes génétiquement modifiées des critiques de l’agence française de sécurité alimentaire. La Commission justifié la robustesse scientifique de sa proposition sur l’édition génétique des plantes lors d’une audition devant la commission de l’environnement du Parlement mardi, contredisant les propos critiques de l’Anses.
Le Conseil d’État français suspend à nouveau l’interdiction nationale des dénominations de viande pour les produits végétaux. Le plus haut tribunal administratif français mercredi arrêté un décret gouvernemental interdisant les noms de viande pour les produits à base de plantes, tels que « saucisse végétarienne » ou « burger », dans l’attente de la décision de la Cour de justice européenne (CJCE).
Le Portugal devient le huitième pays européen à adopter le système d’étiquetage des aliments à feux tricolores Nutriscore. Lisbonne adopté le 5 avril, l’étiquetage Nutriscore sur le devant des emballages a eu lieu après que la Commission européenne n’ait pas réussi à dévoiler une proposition pour un modèle à l’échelle de l’UE.
Le gouvernement des îles Canaries remet en question la durabilité du premier projet d’élevage de poulpes de l’UE. Le gouvernement régional demandé une étude d’impact approfondie de l’entreprise à l’origine du projet de construction de la première ferme de poulpes d’Europe, en raison des incertitudes sur les conséquences environnementales.
[Edited by Zoran Radosavljevic]