Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Suite aux deux fusillades de masse qui ont choqué la Serbie la semaine dernière, le président serbe Aleksandar Vučić a présenté plusieurs nouvelles mesures entrées en vigueur lundi, dont une amnistie pour les armes illégales.
Suite à la fusillade de masse par un jeune de 13 ans à Belgrade qui a coûté la vie à huit personnes, une autre a été commise par un jeune de 21 ans près de Mladenovaa un peu plus d’un jour plus tard.
Dans le cadre des nouvelles mesures présentées par le président, toute arme, munition ou engin explosif peut être remis au commissariat le plus proche, y compris sans avoir à sortir de chez soi. Les personnes qui possèdent des armes non enregistrées peuvent appeler le poste de police le plus proche et demander qu’une patrouille les récupère sans présenter de pièce d’identité.
« Nous soulignons que pendant cette période, jusqu’au 8 juin, les citoyens qui remettront des armes n’assumeront aucune responsabilité pénale ni conséquence. L’origine des armes n’a pas à être prouvée, ni aucune documentation présentée », a déclaré le ministère dans un communiqué écrit.
Vučić a déclaré qu’environ 400 000 personnes possédaient des armes de poing ou d’autres armes non liées à la chasse.
« La licence de chacun sera révisée et il ne restera pas plus de 40 000. Ceux qui détiennent des armes devront passer des contrôles tous les six mois, des rendez-vous chez le médecin et le psychiatre et des tests de dépistage obligatoires dont ils ne seront informés que 48 heures à l’avance », a ajouté Vučić.
Alors que le ministère serbe de la Justice préparera les amendements à la loi actuelle pour garantir le renforcement de la production, de la possession, du port ou de la vente illégaux d’armes ou de matières explosives, les ministères de l’Intérieur et de la Santé présenteront un plan pour les examens obligatoires des propriétaires d’armes à feu.
Pendant ce temps, les manifestants ont organisé la manifestation « Serbie contre la violence » dans le centre-ville de Belgrade, les organisateurs réclamant l’interdiction des programmes télévisés violents et demandant au parlement de tenir un débat urgent sur la situation sécuritaire dans le pays.
Les manifestants ont également appelé au remplacement du ministre des Affaires intérieures Bratislav Gašić et du chef du BIA, Aleksandar Vulin. Le ministre de l’Education Branko Ružić a déjà remis sa démission.
Des manifestations similaires ont eu lieu à Novi Sad, Zrenjanin et dans d’autres villes.
(EURACTIV.rs | Bojana Zimonjić Jelisavac)