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La Serbie a annoncé mercredi (20 décembre) qu’elle organiserait à nouveau ses récentes élections dans certaines régions, selon les médias d’État, quelques jours seulement après que le vote à l’échelle nationale ait déclenché des protestations et une condamnation internationale pour des fraudes présumées.
Les élections législatives seront répétées le 30 décembre dans 30 bureaux de vote, sur plus de 8 000 lieux de vote, indique un communiqué publié par la chaîne de télévision publique RTS.
Cette annonce fait suite à deux jours de manifestations qui ont vu des milliers de personnes se rassembler devant la commission électorale serbe après les élections du week-end.
Le président Aleksandar Vučić affirme que son parti a remporté une victoire écrasante aux élections législatives et locales.
Les critiques à l’égard des élections se sont multipliées après qu’une équipe d’observateurs internationaux – comprenant des représentants de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) – a dénoncé une série d’« irrégularités », notamment « l’achat de voix » et le « bourrage des urnes ».
L’Allemagne a ensuite qualifié ces allégations d’« inacceptables » pour un pays qui espère rejoindre l’Union européenne, tandis que les États-Unis ont appelé Belgrade à répondre aux « inquiétudes » des observateurs électoraux.
L’UE s’est jointe à elle, affirmant que « le processus électoral de la Serbie nécessite des améliorations tangibles et de nouvelles réformes ».
Même si Vučić ne figurait pas personnellement sur le bulletin de vote, le scrutin a été largement considéré comme un référendum sur son gouvernement.
Le Parti progressiste serbe (SNS) de droite de Vučić a obtenu environ 46 % des voix aux élections législatives, tandis que la principale coalition d’opposition en a obtenu 23,5 %, selon les résultats officiels.
Le SNS a également déclaré avoir remporté les élections municipales dans la capitale Belgrade, où le parti a été confronté à sa plus grande difficulté face à une coalition lâche de partis d’opposition et de candidats se présentant sous la bannière Serbie contre la violence (SPN).
Le mouvement SPN s’est formé à la suite de fusillades de masse consécutives au début de cette année, qui ont incité des centaines de milliers de personnes à descendre dans la rue lors de rassemblements qui se sont transformés en manifestations antigouvernementales pendant plusieurs mois.
Les groupes d’opposition ont émis des doutes sur la validité du scrutin à la suite d’accusations selon lesquelles le gouvernement aurait autorisé des électeurs non inscrits de la Bosnie voisine à voter illégalement dans la capitale.
Malgré le torrent de critiques, Vučić s’est montré provocateur dans un message publié mercredi sur les réseaux sociaux.
« Nous défendrons la volonté électorale du peuple et cela ne fait aucun doute », a déclaré le président dans un message adressé aux Serbes de Bosnie qui ont voté lors des élections.
«Je veux aussi vous dire de ne pas vous inquiéter. Beaucoup d’étrangers voudraient imposer leurs solutions [on us] afin de faire de la Serbie une république bananière », a-t-il ajouté.