Customize this title in frenchLa société civile européenne définit l’agenda des prochains dirigeants de l’UE

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Cette semaine, le Comité économique et social européen (CESE) a organisé la toute première Semaine de la société civile, au cours de laquelle plus de 800 représentants d’organisations de la société civile et de groupes de jeunesse se sont réunis pour discuter des prochaines élections et de l’avenir de l’UE. Les points à retenir seront intégrés dans une résolution du CESE en juillet qui définira ce que la société civile attend des nouveaux dirigeants du Parlement européen et de la Commission.

Oliver Röpke, Le président du CESE a déclaré: Cette semaine, nous avons pris le pouls de la société civile en Europe et avons assisté à la montée en puissance du « GenEU ». Le message adressé aux prochains dirigeants de l’UE, que je m’engage à porter à leur attention, est clair : plus de démocratie et de jeunesse, moins de fausses nouvelles et une économie qui fonctionne pour tous. L’Europe ne peut pas se permettre d’ignorer la voix de la société civile, véritable gardienne de nos démocraties.

Pedro Silva Pereira, Le vice-président du Parlement européen a déclaré : Le Parlement européen, en tant que seule institution directement élue par les citoyens, est un partenaire naturel pour soutenir le rôle des organisations de la société civile dans l’élaboration des politiques et des priorités européennes. Mais on peut faire davantage. Le travail accompli au cours de la Semaine de la société civile du CESE a été véritablement remarquable, avec l’adoption d’un certain nombre de propositions importantes qui méritent d’être prises au sérieux. Du côté du Parlement européen, notre engagement est clair : nous continuerons à travailler main dans la main avec la société civile pour renforcer notre espace public, le rendant plus démocratique et inclusif.

Une gouvernance réactive, des politiques inclusives et un avenir durable pour tous les Européens étaient les sujets au cœur des discussions. Les premiers aperçus des messages formulés par les organisations de la société civile à l’intention des nouveaux dirigeants de l’UE, entre autres, portaient sur :

  • Plus d’actions pour lutter contre la désinformation
  • Créer une économie qui fonctionne pour les gens et la planète
  • La voix plus forte de la jeunesse
  • Plus de démocratie et un meilleur suivi des initiatives citoyennes européennes (ICE)

Combattre la désinformation

À la veille des élections européennes, des représentants de la jeunesse et des journalistes ont fait part de leurs inquiétudes face à la propagation généralisée de la désinformation et à l’aggravation de la polarisation en ligne, en particulier sur les plateformes de médias sociaux. Ils ont souligné la nécessité urgente d’agir de manière décisive, notamment en élaborant des cadres juridiques solides pour lutter contre la désinformation.

Relever ce défi complexe nécessite une approche à plusieurs volets. Conscientes de l’importance d’une société dotée de connaissances numériques, les organisations de la société civile exhortent les gouvernements, les écoles et les entreprises technologiques à travailler ensemble plus étroitement. L’objectif est d’aider les gens à développer les compétences dont ils ont besoin pour juger attentivement les informations en ligne, créant ainsi un monde numérique riche en connaissances et ouvert à tous.

Une économie au service des citoyens et de la planète

Un thème central qui a émergé des discussions était la nécessité d’un modèle économique qui donne la priorité à la fois aux personnes et à la planète. Les acteurs de la société civile appellent à s’éloigner des modèles traditionnels centrés sur la croissance et exhortent l’UE à adopter une approche plus holistique prenant en compte le bien-être, la prospérité et les limites de notre environnement.

Les organisations de jeunesse souhaitent que l’UE fasse de la proposition de directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité une réalité. La directive rendrait les entreprises plus responsables et plus durables en prenant en compte les droits de l’homme et l’environnement dans leurs opérations. Ils réclament également des taxes spéciales sur les biens nocifs pour l’environnement, tels que les articles de luxe, dont les recettes seraient reversées à des initiatives respectueuses du climat.

Alors que l’IA change le paysage économique, les participants ont souligné l’importance pour l’UE de rester un leader compétitif dans le processus mondial de transformation numérique. Ce leadership doit être guidé par des principes éthiques, des valeurs démocratiques et des normes humaines. L’UE a été invitée à ne pas susciter la peur et l’anxiété liées à l’IA, mais plutôt à éduquer les citoyens sur le sujet et à leur permettre de vivre et de travailler à ses côtés.

Autonomiser les jeunes et renforcer la démocratie

La société civile insiste sur le fait que les jeunes doivent avoir les moyens de façonner l’avenir de l’Europe. Les participants ont souligné qu’un « test jeunesse » doit être mis en œuvre pour toutes les politiques de l’UE, garantissant ainsi qu’elles soient évaluées en fonction de leur impact sur les jeunes générations. Les groupes de jeunes ont particulièrement plaidé en faveur de la création de quotas de jeunes pour les élections au Parlement européen. Selon eux, cela garantirait une plus grande représentation des jeunes dans le processus décisionnel et ouvrirait la voie à une UE plus inclusive et plus réactive.

Au-delà de la participation des jeunes, un appel à une démocratie plus résiliente et inclusive a résonné tout au long de la semaine. Les participants ont réclamé une Europe où la société civile peut prospérer dans un espace sûr et propice. Ils ont souligné la nécessité d’un dialogue civil structuré à tous les niveaux de gouvernement, tant au sein de l’UE qu’avec les pays candidats. Ce dialogue devrait s’accompagner d’un renforcement des capacités afin de renforcer les sociétés civiles – et, à terme, les démocraties – des pays candidats.

Aller au-delà de la boîte à suggestions

Cette semaine a également mis en lumière le potentiel et les limites de l’initiative citoyenne européenne. Tout en célébrant les succès des initiatives passées en matière de sensibilisation et de lancement de débats publics, les discussions ont mis en lumière les frustrations quant à la nécessité d’améliorer la réactivité et le suivi de la part des institutions européennes.

Les ICE réussies devraient exiger une réponse substantielle de la Commission, y compris des réponses concrètes et, le cas échéant, des propositions législatives. Les participants ont appelé à des partenariats plus solides entre les organisateurs, la société civile, les médias et les partenaires publics, ainsi qu’au partage des meilleures pratiques pour renforcer la participation citoyenne.

Regarder vers l’avant

Brikena Xhomaqi, coprésident du groupe de liaison du CESE, a déclaré: Cette semaine a montré une fois de plus que nous avons besoin d’un plan solide pour la société civile européenne. Faisons bouger les choses avec une stratégie claire, en veillant à ce que l’article 11 du Traité sur le dialogue civil soit véritablement mis en œuvre, en sécurisant notre espace civique et en transcendant les frontières.

Ces recommandations alimenteront une prochaine résolution du CESE définissant les attentes de la société civile à l’égard du prochain Parlement européen et de la prochaine Commission. Alors que l’UE se prépare aux élections, le message de la société civile est clair : construire une Europe plus résiliente, inclusive et durable qui réponde aux besoins de tous ses citoyens, jeunes et vieux, tout en préservant notre planète pour les générations futures.

Consultez les premiers enseignements de la Semaine de la société civile sur le site Internet du CESE.

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