Customize this title in frenchLa Syrie va rouvrir son ambassade en Tunisie après 10 ans de fermeture

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Cette décision fait suite à un ordre du président tunisien de nommer un nouvel ambassadeur à Damas, une décennie après la rupture des relations diplomatiques.

La Syrie déchirée par la guerre rouvrira sa mission diplomatique en Tunisie et y nommera un ambassadeur, ont annoncé Damas et Tunis dans un communiqué conjoint.

L’annonce de mercredi est intervenue après plus d’une décennie de relations tendues.

La décision de la Syrie fait suite à une décision similaire de la Tunisie le 3 avril lorsque le président Kais Saied a chargé son ministre des Affaires étrangères d’entamer les procédures de nomination d’un ambassadeur à Damas.

« En réponse à l’initiative du président de la République tunisienne, … le gouvernement syrien … a décidé de rouvrir l’ambassade de Syrie en Tunisie et de nommer un ambassadeur prochainement », indique le communiqué conjoint, selon SANA, l’agence de presse officielle syrienne.

« Par souci des deux parties de rétablir les relations syro-tunisiennes sur leur voie normale, des consultations et une coordination sont en cours entre les ministres des Affaires étrangères… pour consolider davantage les liens de fraternité profondément enracinés qui lient la Syrie et la Tunisie », ajoute le communiqué.

Saied avait déclaré le mois dernier qu’il prévoyait de rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie.

Le président syrien Bashar al-Assad rencontre le président des Émirats arabes unis, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, à Abu Dhabi en mars [File: Hamad Al Kaabi/UAE Presidential Court/Reuters]

Sensibilisation arabe à Damas

La décision de la Tunisie est le dernier exemple de l’ouverture arabe au gouvernement internationalement isolé de Damas. L’engagement avec la Syrie s’est accéléré depuis qu’elle et la Turquie ont été frappées par des tremblements de terre dévastateurs en février.

Depuis la catastrophe, le président syrien Bachar al-Assad a reçu des appels et de l’aide de dirigeants arabes, un élan dont les analystes disent qu’il pourrait tirer parti pour renforcer le soutien régional.

Cette année, al-Assad s’est rendu à Oman et aux Émirats arabes unis, qui ont rétabli les liens avec Damas en 2018. Le mois dernier, l’Arabie saoudite a déclaré avoir entamé des pourparlers avec Damas sur la reprise des services consulaires.

La Tunisie a expulsé l’ambassadeur de Syrie en 2012 en raison de la répression par le gouvernement al-Assad des manifestants pacifiques qui a déclenché plus d’une décennie de guerre civile. Environ un demi-million de Syriens ont été tués et des millions déplacés depuis 2011.

Le gouvernement syrien a été renforcé lorsque la Russie est intervenue à ses côtés dans la guerre en 2015. Depuis, il a repris le contrôle d’une grande partie du territoire qu’il avait perdu au début du conflit.

La rupture diplomatique entre les deux pays, entreprise alors que l’ancien président Moncef Marzouki était encore en fonction, avait été vivement critiquée par l’opposition tunisienne de l’époque.

En 2015, la Tunisie a fait un pas vers le rétablissement des relations en désignant un représentant consulaire à Damas pour « suivre » la situation des Tunisiens en Syrie.

Neuf pays arabes doivent se réunir en Arabie saoudite cette semaine pour discuter des mesures visant à mettre fin à l’isolement d’al-Assad.

La Ligue arabe, qui a suspendu la Syrie en 2011, devrait tenir un sommet à Riyad en mai.

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