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Les législateurs tchèques rencontreront mercredi des responsables et des experts du ministère de l’Intérieur pour discuter d’un éventuel renforcement de la législation sur les armes à feu à la suite de la tragique fusillade à l’Université Charles le 21 décembre, au cours de laquelle un étudiant a tué 14 personnes avant de retourner son arme contre lui.
Jusqu’à présent, la Tchéquie était l’un des pays fiers de sa législation sur les armes à feu, la citant comme exemplaire. Cela était évident lors des négociations de la directive européenne sur les armes à feu de 2017, qui a renforcé la possession d’armes dans l’UE.
La Tchéquie s’est activement opposée à la nouvelle loi et, après son approbation, le pays a même intenté une action en justice, sans succès.
Récemment, le gouvernement tchèque a proposé une nouvelle législation nationale sur les armes en réponse à la directive européenne de 2022. La proposition en était déjà aux dernières étapes des discussions. Cependant, en réponse aux événements de décembre, il est désormais envisagé de rouvrir ce centre et d’y apporter d’autres modifications pour le rendre plus strict, étant donné que le tireur de l’école était en possession légale de huit armes.
La nouvelle proposition de loi devrait réduire de dix à cinq ans le délai pour les examens médicaux périodiques des propriétaires d’armes. Il donne également davantage de pouvoirs à la police tchèque, notamment pour saisir les armes de leurs détenteurs si un risque pour la sécurité est identifié ou pour ordonner un contrôle de santé.
« Lorsqu’elle a des raisons de soupçonner qu’il y a eu un changement dans l’état de santé, la police tchèque enverra le titulaire d’un permis d’armes à feu pour un examen médical », a informé le ministre tchèque de l’Intérieur, Vít Rakušan (STAN).
De plus, les vendeurs d’armes seraient tenus de signaler les transactions suspectes à la police.
Parmi les nouveaux changements les plus controversés dans la réaction à la fusillade dans une école figure l’introduction de tests psychologiques obligatoires pour les demandeurs de permis d’armes à feu, ce qui n’est pas prévu dans les lois en vigueur actuellement. Actuellement, seul l’avis du médecin généraliste est requis. Toutefois, le médecin généraliste peut également demander l’avis d’un psychologue.
Comme Denik N. Selon des informations, le Comité de la Société tchèque de psychiatrie ne souhaite pas introduire des tests psychologiques universels, car un seul examen peut ne pas révéler un éventuel trouble mental et le demandeur d’un permis d’armes à feu peut même essayer de dissimuler ses problèmes potentiels.
Selon le comité de la société psychiatrique, la prévention est plus importante, comme par exemple vérifier que les demandeurs ou les titulaires de permis d’armes à feu ne sont pas des personnes qui commettent des infractions de manière répétée, troublent l’ordre public, agissent de manière impulsive ou se lancent dans des conflits houleux dans les situations sociales quotidiennes.
En novembre dernier, 316 564 personnes au total possédaient un permis d’armes à feu, soit une augmentation d’environ 2 500 personnes par rapport à l’année dernière, selon le ministère tchèque de l’Intérieur. Le nombre d’armes enregistrées a dépassé le million.
(Aneta Zachová | Euractiv.cz)