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Jordan Bardella, tête de liste d’extrême droite du Rassemblement National (RN) pour les prochaines élections européennes, a réitéré sa volonté de rester partie prenante de la politique agricole de l’UE tout en critiquant le projet « décroissant » du Pacte vert pour l’Europe à l’Internationale de Paris. Salon de l’agriculture le dimanche.
« La politique agricole commune vaut mieux que rien […] ce n’est pas idéal, mais cela va dans la bonne direction», a déclaré l’eurodéputé Bardella.
La veille, le président français Emmanuel Macron avait reçu un accueil très hostile de la part des agriculteurs, avec notamment des sifflements et des huées. Il accusait à l’époque les agriculteurs les plus virulents d’être là pour « servir le Rassemblement national », évoquant notamment les membres de la Coordination rurale, un syndicat de droite qui nie tout lien avec le RN.
« L’agriculture française mérite mieux que leur projet de décroissance et de bêtise, qui consiste à expliquer aux gens que la solution serait de quitter l’Europe », mais « s’il n’y a pas d’Europe, il n’y a pas d’agriculture », a insisté le chef de l’Etat.
Dimanche, Bardella a tenu à rassurer tout le monde sur sa volonté de rester dans l’Union européenne et dans le marché unique. « Nous devons pousser de l’intérieur », a-t-il insisté, prenant même la responsabilité de voter avec son groupe au Parlement européen (ID) la toute nouvelle PAC en 2021.
Selon lui, la PAC a évolué « dans la bonne direction », avec la possibilité pour les États membres d’allouer des fonds sur leur territoire – dans le cadre des Plans stratégiques nationaux (PSN).
Le RN exhorte Macron à bloquer un deuxième mandat de Von der Leyen
En revanche, il n’a pas hésité à attaquer le Green Deal, notamment la stratégie Farm to Fork, qui vise à réduire l’utilisation de pesticides de 50 %, l’utilisation d’engrais de 20 %, et atteindre 25 % de surfaces biologiques d’ici 2030.
« Depuis sept ans, [Emmanuel Macron] a soutenu la stratégie Farm to Fork, qui vise à réduire les rendements agricoles de 15 à 20 % », a déclaré Jordan Bardella à un agriculteur alors qu’il se promenait.
« Si Macron est sincère dans sa défense de l’agriculture, il devrait opposer son veto à un second mandat d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission, qui en cinq ans prône la décroissance agricole par une écologie punitive », a-t-il ajouté.
Von der Leyen, récemment candidate à sa réélection en 2024, devra faire face à un vote au Parlement européen. Elle a également initié un dialogue stratégique pour ralentir les progrès du Green Deal dans l’agriculture.
Dans le cadre de son changement de « logiciel européen », Bardella a également annoncé qu’il faudrait « introduire le patriotisme économique » et instaurer une « exception agricole » française. Pour y parvenir, il souhaite des accords de libre-échange. Il s’est notamment engagé à rejeter le dernier accord négocié entre l’UE et le Chili.
« Le protectionnisme dans l’agriculture n’est pas possible », a rétorqué Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, le syndicat majoritaire, sur RTL dimanche soir. Selon lui, cela mettrait en péril les exportations françaises de vin, de lait et de céréales, qui équilibrent le commerce national.
Bardella sera encore deux jours au Salon de l’agriculture de Paris jusqu’à lundi soir pour tenter de conquérir l’électorat. Lors des dernières élections, près de 30 % des agriculteurs ont voté pour Macron.
(Hugo Struna | Euractiv.fr)