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Paris (AFP)- La tombe de Mahsa Amini, la jeune femme kurde iranienne dont la mort a déclenché un mouvement de protestation qui a secoué les dirigeants religieux iraniens, a été vandalisée, selon des militants et l’avocat de la famille.
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Paris (AFP)- La tombe de Mahsa Amini, la jeune femme kurde iranienne dont la mort a déclenché un mouvement de protestation qui a secoué les dirigeants religieux iraniens, a été vandalisée, selon des militants et l’avocat de la famille.
Amini, 22 ans, est décédée en septembre après avoir été arrêtée par la police des mœurs de Téhéran pour avoir soi-disant bafoué les règles vestimentaires strictes pour les femmes dans la république islamique.
Les manifestations qui ont commencé après sa mort ont défié le système islamique qui dirige l’Iran depuis la révolution de 1979. Elles ont faibli en amplitude ces derniers mois mais les actions se poursuivent toujours.
Amini, qui s’était rendue à Téhéran avec sa famille, est enterrée dans sa ville natale de Saqez, dans la province iranienne du Kurdistan, avec des militants alléguant que les autorités sont déterminées à empêcher tout rassemblement public autour d’elle.
Le Réseau des droits humains du Kurdistan (KHRN), basé en France, a déclaré que la tombe, qui porte son nom kurde Zhina en grosses lettres persanes, avait été attaquée le matin du 21 mai.
Des images publiées sur les réseaux sociaux, qui seraient issues du compte Instagram de son frère Ashkan, montraient que le verre protégeant un portrait d’Amini à la tête de la pierre tombale s’était brisé.
« Malheureusement, dimanche matin, des personnes que nous connaissons déjà et qui ont fait les mêmes choses dans le passé ont attaqué la tombe de Zhina Mahsa Amini », a déclaré l’avocat de la famille Saleh Nikbakht dans un communiqué publié par KHRN.
Il n’a pas précisé qui étaient ces individus, tout en ajoutant que les autorités étaient intervenues auparavant pour empêcher la construction d’un auvent de protection au-dessus de la tombe.
« Alors le verre de votre pierre tombale les dérange aussi ? Laissez-les le casser mille fois, nous le ferons à nouveau, voyons qui se fatigue », a déclaré Ashkan Amini dans son message sur les réseaux sociaux.
La famille et les partisans d’Amini affirment qu’elle a été tuée d’un coup à la tête alors qu’elle était en garde à vue, bien que les autorités aient jusqu’à présent insisté sur le fait que sa mort avait été causée par une crise cardiaque provoquée par une mauvaise santé antérieure.
Les militants accusent les autorités de réprimer les manifestations par une répression qui a fait plus de 500 morts, selon l’ONG norvégienne Iran Human Rights.
L’Iran a également pendu sept hommes dans des affaires liées à des manifestations dans ce que les militants décrivent comme une politique délibérée visant à créer un climat de peur jusqu’à la peine capitale.
Amnesty International a averti cette semaine que sept autres hommes risquaient d’être exécutés en lien avec les manifestations.
© 2023 AFP