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« Notre objectif est d’ébranler les consciences », a déclaré le président du Haut Conseil français à l’égalité.
Le Haut Conseil français à l’égalité a mis à nu la violence et la brutalité dans l’industrie du porno, qualifiant la pornographie d’« acte illégal de torture ».
Intitulé « Pornocrime », sonrapport choquantqui appelle les autorités à lutter contre un « système qui massacre les femmes pour le profit », a été présenté mercredi à Bérangère Couillard, ministre française de l’Égalité femmes-hommes.
Après avoir analysé des centaines de vidéos, l’organisation a conclu que 90 % des contenus pornographiques disponibles en ligne contiennent de la violence physique ou verbale et sont « pénalement répréhensibles ».
« Torture, suffocation et électrocution »
L’institution publique indépendante a réalisé une étude sur les quatre principales plateformes pornographiques d’Internet : Pornhub, XVideos, Xnxx et Xhamster.
Elle a trouvé plusieurs vidéos intitulées « triple anal » ou « prolapsus », qui font référence à la chute d’organes internes suite à une pénétration brutale.
Le rapport pointe également du doigt des vidéos de « gangbang » dans lesquelles plusieurs hommes pénètrent simultanément une femme par de multiples orifices.
« Notre objectif est d’ébranler les consciences en décrivant crûment les pratiques de torture qui sont monnaie courante dans l’industrie du porno. Nous appelons cela du ‘pornocrime’ parce que ces pratiques sont illégales et relèvent du code pénal », Sylvie Pierre-Brossolette, présidente du conseil. , a déclaré à l’AFP.
Le rapport va plus loin en soulignant que certaines de ces vidéos – qui comptent parfois 14 millions de vues par mois – « entrent dans la définition légale des actes de torture et de barbarie ».
Il désigne les femmes comme principales victimes, affirmant que « ces actes ne sont pas simulés, la violence est réelle, ce n’est pas du cinéma ».
« Il existe 1,4 million de vidéos de pratiques sadiques : « Suffocation, bukkake (jusqu’à des dizaines d’hommes éjaculant sur une femme), gangbang, bâillonnement (suffocation profonde), torture, électrocution », poursuit-on.
« Les contrats que ces sociétés obligent les femmes à signer sont illégaux », explique la présidente du Conseil, insistant sur le fait que les sociétés de production et les plateformes « n’ont pas le droit de tirer profit de l’exploitation du corps humain ».
« Il n’est pas possible de « consentir à un acte de violence contre soi-même », ajoute-t-il.
Les auteurs du rapport soulignent que les femmes ne sont pas les seules à être victimes de l’industrie de la pornographie : les enfants sont également touchés.
Ils affirment qu’il y a environ 1,3 million de vidéos sur le thème des enfants sur ces sites qui « banalisent et érotisent l’inceste et la pédocriminalité ».
Des mesures plus fortes
Les experts de la commission ont proposé un certain nombre de mesures au gouvernement.
Il s’agit notamment de donner au régulateur français de l’audiovisuel et des communications numériques le pouvoir de « bloquer les sites pornographiques qui n’appliquent pas de contrôles d’âge efficaces ».
Bien que le pays ait adopté une loi introduisant une telle exigence en 2020, l’industrie du porno hésite à la mettre en œuvre correctement, invoquant des difficultés techniques.
Une autre des mesures proposées est d’établir un droit de suppression des contenus à caractère sexuel à la demande de toute personne figurant dans un enregistrement donné.
Le rapport souligne également l’importance de l’éducation sexuelle dans les écoles pour lutter contre le risque que les jeunes soient éduqués principalement en regardant du porno.
Le comité souhaite qu’au moins trois cours d’éducation sexuelle dans les écoles incluent une critique de la pornographie.