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Les cas interdits de couverture impliquent au moins 21 dissidents faisant l’objet d’une enquête sur des accusations de « complot ».
Les programmes de radio et de télévision en Tunisie ont été interdits de rapport sur les cas de personnalités de l’opposition accusées de complot contre la sécurité de l’État, approfondissant encore le virage autoritaire de la Tunisie sous le président Kais Saied.
Un juge a rendu la décision samedi, selon l’agence de presse officielle TAP.
« Le juge d’instruction du bureau 36 de la branche antiterroriste a rendu une décision interdisant la couverture médiatique des deux affaires de complot contre la sûreté de l’Etat », a déclaré à l’agence TAP le porte-parole du tribunal, Hanan el-Qadas.
El-Qadas a déclaré que l’interdiction ne concernait que les « médias audiovisuels » et avait été ordonnée pour protéger la vie privée des personnalités impliquées dans les affaires.
Au moins 21 dissidents font l’objet d’une enquête « sur des accusations infondées de « complot » », une enquête qui a débuté en février de cette année, selon Amnesty International. Au moins 12 personnes ont été arrêtées, a indiqué le groupe de défense des droits de l’homme.
Les personnes arrêtées ont été publiquement qualifiées de «terroristes», accusées d’avoir comploté pour attaquer l’État, et font l’objet d’une enquête en vertu de 10 articles du Code pénal tunisien, dont «l’article 72, qui prévoit la peine de mort pour avoir tenté de« changer la nature de la État’ », a déclaré Amnesty International.
Parmi les détracteurs virulents du gouvernement de Saied qui font l’objet d’une enquête figurent Rashid Ghannouchi, le dirigeant récemment arrêté d’Ennahdha, le plus grand parti politique du pays ; et Nejib Chebbi, leader du Front de salut national tunisien, une alliance d’opposition cofondée par Ennahdha ; aux côtés d’une litanie d’avocats, de journalistes et de militants.
Depuis décembre, au moins 30 personnalités de l’opposition jugées critiques à l’égard du gouvernement tunisien ont été arrêtées, selon Human Rights Watch, dans le cadre d’une répression croissante contre l’opposition du pays.
En juillet 2021, le président Saied a limogé le gouvernement et suspendu le parlement avant de passer au pouvoir par décret et finalement de prendre le contrôle du pouvoir judiciaire. Les arrestations par son gouvernement de dizaines de dissidents ces derniers mois ont suscité la condamnation de la communauté internationale et des groupes de défense des droits.
Samedi, deux sénateurs américains ont présenté une législation visant à limiter les fonds destinés à la Tunisie jusqu’à ce qu’elle rétablisse ses institutions démocratiques.
De plus, un accord proposé par la Commission européenne pour ressusciter l’économie tunisienne – dans le cadre d’un effort plus large visant à endiguer le flux de réfugiés vers ses frontières – a des groupes de défense des droits qui craignent qu’il ne soutienne le gouvernement de Saied et néglige ses abus de pouvoir.
La coalition d’opposition tunisienne du Front du salut a appelé dimanche à manifester contre l’arrestation de certains de ses dirigeants et d’autres détracteurs éminents du président.