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Les autorités turques ont arrêté près de 150 militants présumés de l’État islamique lors de raids à l’échelle nationale après l’attaque terroriste contre l’hôtel de ville de Crocus, près de Moscou, la capitale russe, vendredi 22 mars, suite à des informations selon lesquelles deux des auteurs présumés seraient entrés en Russie depuis Istanbul.
À propos des raids nationaux
Les raids simultanés à l’échelle nationale ont été menés dans 30 villes, où les autorités turques ont arrêté 147 personnes ayant des liens présumés avec le groupe État islamique, a déclaré le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya, dans un message publié sur les réseaux sociaux, mardi 26 mars.
Le responsable turc a ajouté qu’une « grande quantité » de devises étrangères, de documents organisationnels et de matériel numérique ont été confisqués lors de ces perquisitions.
Cette récente annonce intervient également après que Yerlikaya a déclaré dimanche 24 mars que des responsables turcs avaient arrêté 40 militants présumés de l’Etat islamique dans plusieurs provinces lors de raids coordonnés ces derniers jours, a rapporté Al-Monitor.
Deux suspects de l’attentat de Moscou sont venus d’Istanbul
Les autorités russes ont arrêté 11 personnes en lien avec l’attaque terroriste de vendredi, qui a coûté la vie à au moins 139 personnes. Deux des personnes arrêtées, les Tadjiks Rachabalizoda Saidakrami et Shamsidin Fariduni, seraient venus de Turquie.
Les deux hommes « ont pu voyager librement entre la Russie et la Turquie puisqu’il n’y avait aucun mandat d’arrêt contre eux », a déclaré à l’AFP un responsable turc, s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Selon le rapport, les deux hommes avaient passé du temps en Turquie peu avant l’attaque et étaient entrés ensemble en Russie sur le même vol en provenance d’Istanbul.
Fariduni, selon les responsables turcs, est entré en Turquie le 20 février et est rentré en Russie via l’aéroport d’Istanbul le 2 mars.
C’était après que Fariduni, lors du premier interrogatoire, ait admis qu’il avait dû se rendre en Turquie parce que son visa en Russie était expiré, a déclaré à l’AFP le responsable turc.
Entre-temps, Saidakrami serait arrivé à Istanbul le 5 janvier et serait rentré à Moscou le 2 mars.
« Nous estimons que les deux individus se sont radicalisés en Russie étant donné le peu de temps qu’ils ont passé en Turquie », a déclaré le responsable turc à l’agence de presse.
La responsabilité de l’attaque a été revendiquée par l’État islamique, qui a également publié des vidéos graphiques des hommes armés à l’intérieur du lieu.
Cependant, ce n’est que lundi 25 mars que le président russe Vladimir Poutine a reconnu que des « islamistes radicaux » étaient derrière l’attaque, tout en continuant d’affirmer qu’ils étaient liés à l’Ukraine.
(Avec la contribution des agences)