Customize this title in frenchLa Turquie devient le dernier pays de l’OTAN à ratifier l’adhésion de la Finlande

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Ankara (AFP) – La Turquie est devenue jeudi le dernier pays de l’OTAN à ratifier l’adhésion de la Finlande à l’alliance de défense dirigée par les États-Unis à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Les législateurs ont unanimement soutenu l’adhésion du pays nordique deux semaines après que le président Recep Tayyip Erdogan a publiquement béni la candidature.

Le chef de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a salué la ratification, affirmant sur Twitter qu’elle « rendrait toute la famille de l’OTAN plus forte et plus sûre ».

L’approbation de la Turquie laisse la Finlande – qui a une frontière de 1 300 kilomètres (800 milles) avec la Russie – avec seulement quelques étapes techniques avant qu’elle ne devienne le 31e membre du bloc militaire le plus puissant du monde.

Les responsables s’attendent à ce que le processus soit terminé dès la semaine prochaine.

Le président finlandais Sauli Niinisto a remercié les États membres de l’OTAN pour « leur confiance et leur soutien ».

« La Finlande sera un allié fort et capable, attaché à la sécurité de l’alliance », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Twitter.

La Finlande et son voisin la Suède ont mis fin à des décennies de non-alignement militaire et ont décidé de rejoindre l’OTAN en mai dernier.

Leurs candidatures ont été acceptées lors d’un sommet de l’alliance en juin qui visait à montrer la volonté du monde occidental de tenir tête à la Russie face au conflit le plus grave de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Mais les candidatures devaient encore être ratifiées par tous les parlements des membres – un processus qui a calé avec la Turquie et la Hongrie.

« De nombreux griefs »

Erdogan a opposé une résistance farouche à la candidature de la Suède en raison d’une série de différends de longue date.

Il a d’abord signalé sa position plus favorable à l’adhésion de la Finlande en janvier – une position qui a forcé les voisins nordiques à se plier à la pression diplomatique et à briser leurs offres afin que les deux candidatures ne soient pas retardées.

Le parlement hongrois a ratifié lundi l’adhésion de la Finlande à l’OTAN. Il devait approuver l’adhésion de la Suède au cours de la session en cours se terminant le 15 juin.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, un proche allié de Moscou, a initialement bloqué la dernière vague d’expansion de l’OTAN © Attila KISBENEDEK / AFP

Mais un porte-parole du Premier ministre hongrois Viktor Orban a appelé mercredi la Suède à « nettoyer les choses » et à répondre à « un grand nombre de griefs » pour que le vote ait lieu.

La Suède a bouleversé Orban – l’un des plus proches alliés européens du président russe Vladimir Poutine – en exprimant son inquiétude quant à l’état de droit en Hongrie.

Il a également provoqué la colère de la Turquie en refusant d’extrader des dizaines de suspects qu’Erdogan associe à une tentative de coup d’État ratée de 2016 et à une lutte kurde de plusieurs décennies pour un État indépendant.

Stockholm espère toujours rejoindre l’alliance à temps pour un sommet en juillet à Vilnius.

La plupart des analystes pensent que la Turquie ne votera sur la candidature de la Suède qu’après les élections générales du pays en mai.

« Cible légitime »

L’OTAN a été créée comme contrepoids à l’Union soviétique au début de l’ère de la guerre froide qui a commencé immédiatement après la défaite de l’Allemagne nazie par les Alliés.

Le bloc a traversé des vagues d’expansion qui l’ont rapproché des frontières de la Russie.

La portée de l’OTAN dans les pays d’Europe de l’Est et du Sud qui étaient autrefois sous le contrôle effectif de Moscou a exaspéré le Kremlin et créé des tensions croissantes dans ses relations avec Washington.

Poutine a cité la menace d’une expansion de l’OTAN en Ukraine comme l’une des principales raisons pour lesquelles il a lancé la guerre il y a 13 mois.

Mais le conflit a eu l’effet géopolitique opposé à celui envisagé par Poutine.

L’Ukraine reçoit maintenant des chars et d’autres armes lourdes des membres de l’OTAN qu’elle espère utiliser dans une nouvelle contre-offensive prévue pour les semaines ou les mois à venir.

La Suède espère toujours rejoindre l'alliance de défense dirigée par les États-Unis dans les mois à venir
La Suède espère toujours rejoindre l’alliance de défense dirigée par les États-Unis dans les mois à venir © Jonathan NACKSTRAND / AFP

La Finlande n’a jamais sérieusement discuté de l’adhésion à l’OTAN jusqu’à ce que Poutine entre en guerre.

Le Kremlin a d’abord semblé minimiser l’importance pour le bloc d’atteindre une nouvelle partie de la frontière nord-ouest de la Russie.

Mais la Russie a intensifié sa rhétorique diplomatique ces dernières semaines.

Stockholm a convoqué cette semaine l’ambassadeur de Russie après avoir déclaré que la Suède et la Finlande deviendraient une « cible légitime » de « mesures de représailles » – y compris militaires – si elles rejoignaient l’OTAN.

Le week-end dernier, Poutine a également annoncé son intention de déployer des armes nucléaires tactiques dans la Biélorussie voisine.

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