Customize this title in frenchLa Turquie frappe des bases du PKK en Irak après l’attentat d’Ankara

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Des avions turcs ont lancé des frappes aériennes à l’intérieur du Kurdistan irakien dimanche soir (1er octobre), après qu’une explosion survenue le même jour ait blessé deux policiers près du bâtiment du parlement à Ankara.

Dans les heures qui ont suivi l’attentat, le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait déjà juré que les « terroristes » n’atteindraient jamais leurs objectifs.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), répertorié comme groupe terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux, a revendiqué la responsabilité de l’explosion. Il mène une insurrection meurtrière contre Ankara depuis quatre décennies.

Le quartier visé par l’attentat abrite plusieurs autres ministères ainsi que le Parlement turc, qui a rouvert comme prévu dans l’après-midi avec un discours d’Erdoğan.

« Les méchants qui menacent la paix et la sécurité des citoyens n’ont pas atteint leurs objectifs et ne les atteindront jamais », a déclaré Erdoğan.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué que deux assaillants étaient arrivés à bord d’un véhicule commercial vers 9h30 (06h30 GMT) devant « le portail d’entrée de la Direction générale de la sécurité de notre ministère de l’Intérieur, et ont perpétré un attentat à la bombe ».

« L’un des terroristes s’est fait exploser », a déclaré le ministre de l’Intérieur Ali Yerlikaya aux journalistes devant le ministère. « L’autre a été tué d’une balle dans la tête avant d’avoir eu l’occasion de se faire exploser. »

Deux policiers ont été légèrement blessés lors d’un échange de tirs, mais leurs jours ne sont pas en danger, a-t-il ajouté.

Le parquet d’Ankara a annoncé avoir ouvert une enquête et interdit l’accès à la zone. Les médias locaux ont été priés de cesser de diffuser les images de la scène de l’attaque.

Frappes dans le nord de l’Irak

Dans une déclaration à l’agence de presse ANF, proche du mouvement kurde, le PKK a déclaré qu’« une action sacrificielle a été menée contre le ministère turc de l’Intérieur ».

Dimanche soir, un responsable du Kurdistan irakien a rapporté que des avions de l’armée turque avaient bombardé certaines parties de la région de Bradost et le village de Badran.

Le ministère turc de la Défense a reconnu une « opération aérienne » dans le nord de l’Irak pour « neutraliser le PKK ».

Le ministère a indiqué que « 20 cibles utilisées par les terroristes » avaient été détruites.

Dans son discours d’ouverture, Erdoğan a également critiqué l’Union européenne pour avoir bloqué la candidature de son pays à l’adhésion, déclarant que la Turquie « n’attend plus rien de l’Union européenne, qui nous fait attendre à sa porte depuis 40 ans ».

« Nous avons tenu toutes les promesses que nous avons faites à l’UE mais eux n’ont tenu presque aucune des leurs », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ne « tolérerait aucune nouvelle exigence ou condition » pour que son pays rejoigne le bloc.

La candidature de la Suède à l’OTAN

Cette session du Parlement turc doit également valider l’entrée de la Suède dans l’alliance de l’OTAN.

La Hongrie et la Turquie ont levé en juillet leur veto à l’entrée de la Suède dans l’alliance atlantique, mais ont tardé à ratifier son adhésion.

Erdoğan a indiqué en juillet que la ratification par le parlement turc n’aurait pas lieu avant octobre, mais qu’elle devrait être approuvée au cours de cette année parlementaire.

Depuis des mois, Erdoğan fait pression sur la Suède pour qu’elle agisse contre les profanations du Coran qui ont tendu les relations entre les deux pays.

Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, n’a pas tardé à affirmer dans un communiqué que son pays « confirme une fois de plus son engagement en faveur d’une coopération à long terme avec la Turquie dans la lutte contre le terrorisme ».

De nombreux dirigeants étrangers ont également exprimé leur soutien à la Turquie après l’attaque, avec des messages de soutien venant de l’Allemagne, du Royaume-Uni et de l’ambassade des États-Unis à Ankara.

La capitale turque a été le théâtre de plusieurs attentats, notamment au cours des années 2015 et 2016, dont beaucoup sont revendiqués par le PKK ou le groupe État islamique.

Le PKK mène une insurrection contre l’État turc depuis 1984, dans un conflit qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes.

En octobre 2015, une attaque devant une gare centrale d’Ankara, revendiquée par le groupe État islamique, avait fait 109 morts.

L’attentat à la bombe le plus récent en Turquie a eu lieu dans une rue commerçante d’Istanbul en novembre 2022, faisant six morts et 81 blessés.

En savoir plus avec EURACTIV



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