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La panique s’installe dans la capitale haïtienne alors que la police et les gangs échangent des coups de feu pendant la nuit, tandis que les dirigeants politiques continuent de débattre de la formation d’un conseil de transition.
La violence a de nouveau éclaté en Haïti, avec des gangs se livrant à des fusillades avec la police, alors que les efforts visant à trouver une solution politique à la crise s’éternisent.
Des gangs ont lancé une attaque armée dans la nuit de lundi, affrontant la police dans la capitale, Port-au-Prince. Les violences sont survenues alors que le Premier ministre Ariel Henry semblait remettre en question la création promise d’un conseil de transition, prévu pour superviser la mise en place d’un nouveau gouvernement.
Des témoins ont rapporté que des coups de feu ont éclaté dans le quartier du Champ de Mars, un grand parc public proche du palais national, qui est la résidence présidentielle. La reprise des violences, après des semaines de chaos, a déclenché la panique parmi les habitants.
Au moins cinq personnes auraient été tuées dans la nuit dans la ville, tandis que des dizaines d’autres seraient restées coincées pendant des heures dans le centre-ville.
Au moins quatre policiers auraient été blessés. Selon les médias locaux, la police a été contrainte de fuir un véhicule blindé, qui a ensuite été incendié par les gangs.
La violence a éclaté lorsque le Premier ministre sortant Ariel Henry a mis en doute la formation promise d’un large conseil de transition.
En proie à des décennies de pauvreté, de catastrophes naturelles, d’instabilité politique et de violence des gangs, Haïti n’a pas eu de président depuis l’assassinat de Jovenel Moise en 2021 et n’a pas de parlement en exercice. Sa dernière élection a eu lieu en 2016.
La situation a sombré dans le chaos fin février, lorsque les puissants gangs armés du pays ont lancé une campagne de violence, attaquant les commissariats de police, les prisons et l’aéroport.
Plus de 1.500 personnes ont été tuées au cours des trois premiers mois de cette année et une soixantaine d’entre elles ont été lynchées par des groupes d’autodéfense opérant là où la présence policière faisait défaut, selon un rapport des Nations Unies.
Les gangs ont exigé qu’Henry, qui a pris le pouvoir sans avoir été élu après la mort de Moise, démissionne.
Henry, qui reste bloqué hors d’Haïti, a annoncé le 11 mars qu’il le ferait une fois qu’un conseil de transition, qui nommerait un nouveau Premier ministre, aurait été établi.
Cependant, sa création est depuis embourbée dans des désaccords entre les partis politiques et d’autres parties prenantes.
Faisant encore monter les enjeux, dans un communiqué publié lundi, le bureau de Henry a suggéré que le conseil n’avait pas encore été formé parce que la constitution haïtienne ne permet pas la création d’un tel organe.
Henry demande conseil à la CARICOM, l’organisme régional des Caraïbes qui supervise ce processus de transition urgent, indique le communiqué.
Pendant ce temps, alors que la violence des gangs se poursuit, les Haïtiens sont pris au piège d’une grave crise humanitaire avec des pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres produits de première nécessité.
Le nouvel ambassadeur américain en Haïti, Dennis Hankins, est arrivé lundi dans le pays, alors que les États-Unis et d’autres pays continuent d’évacuer leurs citoyens.
Le Mexique a évacué le même jour 34 de ses ressortissants, dont sept mineurs et quatre responsables diplomatiques, à bord d’un navire militaire.