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Cannes (France) (AFP) – Elle n’a peut-être pas remporté de prix, mais beaucoup conviendront que la grande gagnante de Cannes cette année est l’actrice allemande Sandra Hueller, qui a joué dans les deux meilleurs films du festival.
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Hueller a confirmé sa réputation comme l’une des actrices les plus polyvalentes et les plus intrépides d’Europe en donnant une performance captivante dans le drame judiciaire « Anatomie d’une chute », qui a remporté samedi la Palme d’Or pour la réalisatrice française Justine Triet.
Elle a également joué dans le drame sur l’Holocauste « The Zone of Interest » du Britannique Jonathan Glazer, qui a remporté le deuxième Grand Prix.
« Je considère les êtres humains comme des vaisseaux pour toutes sortes de sentiments et d’émotions… c’est juste une question de comment canaliser cela et montrer cela », a déclaré Hueller aux journalistes.
Triet a fait l’éloge de Hueller, déclarant à l’AFP : « Tout ce qui sort d’elle est fort à 100 %.
« De par sa formation théâtrale, elle a une façon complètement différente de travailler. Quand elle arrive, elle travaille déjà depuis des mois sur le film donc ses premières prises sont très fortes », dit-elle.
« C’est une actrice qui a un vrai point de vue sur son personnage, il y a un vrai échange. »
‘Une responsabilité’
Né le 30 avril 1978 en Allemagne de l’Est, Hueller se forme au théâtre à Berlin après la fin de la guerre froide.
Elle a acquis une renommée internationale pour « Requiem » (2006), jouant une femme atteinte d’épilepsie dans une communauté religieuse qui se croit possédée, qui lui a valu le prix de la meilleure actrice au Festival du film de Berlin.
Son rôle principal dans la comédie noire « Toni Erdmann » (2016) a confirmé son statut de star du circuit des festivals, montrant qu’elle avait un timing comique pour correspondre à ses côtelettes dramatiques.
Beaucoup ont estimé que « Toni Erdmann » s’était fait voler la Palme d’or au Festival de Cannes 2016, mais c’était plus que compensé en 2023.
Sa performance dans « The Zone of Interest » était particulièrement troublante puisqu’elle endossait le rôle d’Hedwig Hoess, épouse du commandant du camp d’Auschwitz Rudolf Hoess.
Elle a déclaré aux journalistes à Cannes qu’elle « se sentait responsable en tant qu’Allemande » de jouer le rôle.
« Il n’y avait pas vraiment de moyen de bien faire les choses », a-t-elle déclaré. « Il n’a jamais été question d’être doué pour quelque chose ou de faire quelque chose d’extraordinaire. Cela avait si peu à voir avec le jeu d’acteur, mais avec la présence, l’écoute, le respect de ceux qui nous entourent. »
Les deux films du festival mettent en valeur « l’intelligence implacable de Hueller, sa férocité émotionnelle et son intrépidité totale », a écrit le Los Angeles Times, la qualifiant de « reine de Cannes ».
Hueller a déclaré que les deux réalisateurs étaient « complètement différents » dans leur approche.
« Mais les deux sont tellement concentrés sur ce qu’ils font », a-t-elle ajouté. « Certains réalisateurs sont un peu manipulateurs… ne vous donnent pas toutes les informations dont vous avez besoin pour un personnage, mais avec ces deux-là, tout était sur la table : ce qu’ils voulaient réaliser, ce qu’ils voulaient raconter. »
Également connue pour son travail sur scène, Hueller a fréquemment collaboré avec le célèbre metteur en scène de théâtre Thomas Ostermeier, s’essayant à tout, de Shakespeare à l’expérimentalisme d’avant-garde.
© 2023 AFP