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Un accord sur la réforme du marché de l’électricité de l’UE, conclu par les 27 États membres de l’UE mardi 17 octobre, ouvre la voie à l’abandon par Paris d’un projet très décrié obligeant le service public public EDF à vendre sa production d’énergie nucléaire à des concurrents à un prix inférieur au prix du marché. .
Lisez l’article original en français ici.
La Commission européenne a présenté une proposition de réforme du marché de l’électricité en mars 2023 pour contenir la hausse des prix de l’électricité provoquée par la guerre en Ukraine – mais l’Allemagne et la France sont depuis en désaccord sur les spécificités du nucléaire.
Mardi, après des mois de négociations tendues, les États membres ont convenu d’inclure les centrales nucléaires existantes dans la réforme.
Aux termes de l’accord, la France pourra désormais financer le renouvellement de son parc nucléaire existant au moyen de contrats sur différence (CFD) bilatéraux, conformément à la proposition initiale de la Commission.
Dans le cadre de la réforme proposée par la Commission, les CFD bidirectionnels – avec un prix plafond et un plancher – deviendront obligatoires dès que les gouvernements interviendront sur le marché pour soutenir les producteurs d’électricité.
Grâce à ce mécanisme, les pouvoirs publics comblent la différence lorsque les prix de l’électricité descendent en dessous d’un plancher convenu. Dans le même temps, les producteurs redistribuent la plus-value potentielle aux pouvoirs publics lorsque les prix dépassent le plafond.
Selon la technologie – éolienne, nucléaire ou autre – le plafond et le plancher seront fixés à des niveaux différents, permettant aux producteurs d’énergie de couvrir leurs coûts de production tout en réalisant des bénéfices.
Les CFD pour remplacer l’ARENH
Surtout, ce mécanisme permettrait également de remplacer le très décrié système ARENH en France, qui oblige le service public EDF à vendre sa production nucléaire historique à ses concurrents à 42 € par MWh, bien en dessous des coûts de production estimés par l’entreprise à 60 €/MWh.
Lancé en 2011, l’ARENH a été introduit à l’origine pour se conformer aux directives de libéralisation du marché énergétique de l’UE. Cependant, ce projet a rapidement suscité l’ire des responsables politiques de tous bords, qui ont déclaré que le projet contribuait aux difficultés financières d’EDF en renforçant ses concurrents aux dépens de l’entreprise.
L’ARENH devant expirer fin 2025, des contrats sur différence ont été proposés comme alternative. L’autorité française de la concurrence, par exemple, a souligné les avantages potentiels des CfD pour le service public EDF dans un rapport publié en 2020.
Après le Conseil Energie d’hier, Nicolas Goldberg, expert du marché de l’énergie chez Colombus Consulting, a fait écho à son sentiment : « Les CfD négociés par la France sont une issue possible pour l’après-ARENH. »
En effet, les CfD fixeraient un prix de référence plus proche du coût de production de l’énergie nucléaire, qui est d’environ 60 € par MWh, selon le régulateur français de l’énergie, la CRE.
A seulement quelques mois des élections européennes de juin, la réforme de l’ARENH était également devenue une patate chaude politique.
Jeudi 12 octobre dernier, le député d’extrême droite Alexandre Loubet a critiqué le gouvernement pour s’être plié aux diktats de Bruxelles et ne pas avoir « repris le contrôle des prix de l’électricité », comme l’avait promis le président Emmanuel Macron le 25 septembre.
Cependant, l’accord de mardi au Conseil de l’énergie a permis à l’Elysée de célébrer une « grande victoire » pour la France, en affirmant que les CfD seront autorisés pour la rénovation de l’ensemble du parc national de 56 réacteurs nucléaires, sans limite en termes de volume de production. production couverte.
Attention aux trilogues
Si les responsables français ont salué l’accord conclu mardi au Conseil de l’énergie, ils ont également souligné que le processus n’était pas encore terminé, les pourparlers en « trilogue » devant commencer jeudi (19 octobre) pour finaliser le texte avec le Parlement européen et la Commission.
« Il faudra attendre de voir comment le texte évoluera dans les prochaines étapes », a prévenu l’Elysée.
En effet, les médias allemands ont eu une lecture différente de l’accord, le qualifiant de « victoire à la Pyrrhus » pour la France et douter l’interprétation de l’exécutif français selon laquelle la réforme couvre les actifs nucléaires existants.
Par conséquent, les prochaines négociations avec le Parlement devraient être difficiles, en particulier lorsqu’il s’agit de fixer des seuils de prix pour les CfD et de décider des limites potentielles aux volumes de production qu’ils couvriront, prévient Goldberg.
Sans oublier que le Parlement maintiendra sa position opposée à l’introduction de CfD pour la prolongation de la durée de vie des actifs nucléaires existants.
« Nous n’accepterons pas de failles pour les réacteurs nucléaires obsolètes de la France », a déclaré l’eurodéputé vert allemand Michael Bloss à la fin des négociations du Conseil d’hier.
[Edited by Frédéric Simon/Alice Taylor]