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L’accord qui permettait à l’Ukraine d’exporter des céréales vers les marchés internationaux via la mer Noire a pris fin à minuit à Istanbul (21h00 GMT), la Russie ayant refusé de le prolonger.
La date limite a été fixée lorsque l’accord, facilité par l’ONU et la Turquie en juillet 2022, a été récemment prolongé pour une durée de deux mois en mai.
La résiliation de l’accord sur les céréales de la mer Noire par la Russie a suscité des inquiétudes concernant la sécurité alimentaire et la hausse des prix, selon le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
L’accord, qui visait à résoudre la crise alimentaire résultant du blocus russe des ports ukrainiens, a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales.
Cependant, avec l’effondrement de l’accord volontaire, les prix des céréales ont déjà commencé à augmenter, ce qui a un impact sur les consommateurs et des millions de personnes confrontées à la faim dans le monde, a rapporté le Guardian.
Le secrétaire général de l’ONU déplore la décision russe
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé son profond regret concernant la décision de la Russie de mettre fin à l’accord sur les céréales de la mer Noire. Il a souligné que la décision du Kremlin aurait de graves conséquences pour des centaines de millions de personnes confrontées à la faim et aux consommateurs sous pression dans le monde.
Les prix des céréales en hausse
Lorsque la nouvelle de la résiliation de l’accord par la Russie a éclaté, les prix des céréales sur les marchés avaient déjà commencé à augmenter. Dans le cadre de l’accord, les prix des céréales avaient chuté de 35 %.
Cependant, l’effondrement de l’accord a inversé cette tendance, exacerbant encore les inquiétudes concernant l’accessibilité et la disponibilité des aliments.
Alors que le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait précédemment exprimé son optimisme quant aux progrès potentiels des pourparlers à l’ONU pour préserver l’accord, la déclaration du secrétaire général Guterres semblait reconnaître que l’accord, négocié par l’ONU et la Turquie et renouvelable tous les trois mois, était effectivement sur.
Le secrétaire général António Guterres a exprimé sa profonde déception face aux explications fournies par la Russie pour mettre fin à l’accord. Il a rejeté les affirmations de la Russie, y compris la perte des marchés alimentaires russes, car le commerce des céréales et les marchés des engrais russes avaient connu stabilité et croissance.
Inquiétudes sur la sécurité alimentaire
Toutes les parties concernées reconnaissent que si la suspension dure plus de quelques jours, la relance de l’accord peut devenir impossible, entraînant de nouvelles hausses de prix. L’Ukraine a proposé d’exporter ses céréales par bateau au mépris du blocus naval russe, une décision qui suscite des inquiétudes quant à une éventuelle escalade et à la réponse des diplomates occidentaux.
Les dirigeants de divers pays ont critiqué la décision de la Russie, la Maison Blanche déclarant que la suspension du pacte aggraverait la sécurité alimentaire et nuirait à des millions de personnes. Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a condamné les actions de la Russie, notant l’impact négatif sur les prix mondiaux des denrées alimentaires et l’augmentation potentielle du nombre de personnes sous-alimentées dans le monde.
On s’attend à ce que la Russie et l’Occident se reprochent l’échec de l’accord alors qu’ils tentent de rejeter la responsabilité de l’inévitable hausse des prix alimentaires. La situation complique encore les choses pour le président russe Vladimir Poutine, qui fait face à un prochain sommet économique afro-russe et à de potentielles critiques publiques.
Le centre de coordination conjoint (JCC), responsable de la prise de décision concernant les mouvements et les inspections des navires, a fait face à des pressions accrues dans un contexte de tensions entourant la mise en œuvre de l’accord parallèle signé par la Russie et l’ONU. Des différences sont apparues concernant la participation des navires, les procédures d’inspection et le fonctionnement global, intensifiant la pression sur le JCC.
Des conséquences profondes pour l’Afrique
L’effondrement de l’accord sur les céréales aura des implications importantes pour l’Afrique, affectant la stabilité de l’approvisionnement et la stabilité relative des prix.
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Avec une inflation à deux chiffres et des protestations déjà en cours en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant dans des pays comme le Nigeria, le Kenya et le Ghana, l’incapacité de relancer l’accord et les augmentations de prix qui en découlent pourraient aggraver les crises économiques et contribuer à de nouveaux troubles.