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Zelenskyy s’est ensuite rendu à Paris, où l’aide et l’assistance militaires urgentes figuraient en tête de l’ordre du jour avec le président français Emmanuel Macron.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré dimanche à Aix-la-Chapelle, en présence de Volodymyr Zelenskyy, que l’Ukraine « fait partie de la famille européenne ».
« La guerre a fait prendre conscience aux gens de toute l’Europe que l’Ukraine fait partie de notre famille européenne », a déclaré Scholz en remettant au président et au peuple ukrainiens le prix Charlemagne.
« La guerre d’agression de la Russie a rapproché plus que jamais l’Union européenne et l’Ukraine », a-t-il ajouté.
« Le président Zelenskyy et le peuple ukrainien se battent pour les valeurs et pour l’obligation que ce prix incarne », a assuré la cheffe de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, également présente à la cérémonie.
« Ce faisant, ils se battent également pour notre propre liberté et nos valeurs. La démocratie et l’État de droit, la liberté d’expression et la liberté de créer son propre destin », a-t-elle ajouté.
Après des entretiens officiels à Berlin, Zelenskyy et Scholz se sont rendus ensemble dans l’ouest de l’Allemagne pour la cérémonie du prix Charlemagne.
Le prix, décerné chaque année à Aix-la-Chapelle, l’ancienne capitale de l’Empire carolingien, a été créé en 1949 pour promouvoir l’intégration européenne après les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
En 2022, le prix a été décerné à trois opposantes au régime biélorusse : Svetlana Tikhanovskaya, Veronika Tsepkalo et Maria Kolesnikova. Il a par le passé récompensé de nombreux dirigeants occidentaux, tels que l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, Vaclav Havel, alors président de la Tchécoslovaquie, et l’ancien président français François Mitterrand.
L’UE a accordé à Kiev le statut de candidat officiel en juin 2022 mais exige de nouvelles réformes, notamment en matière de lutte contre la corruption.
Bruxelles estime que les pourparlers prendront six à dix ans après leur ouverture, alors que Kiev veut une intégration beaucoup plus rapide.