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Les procureurs affirment que Riad Salameh, gouverneur de la banque de 1993 à 2023, fait l’objet d’une enquête pour blanchiment d’argent et autres délits.
Les procureurs allemands ont confirmé qu’ils enquêtaient sur l’ancien chef de la banque centrale du Liban pour blanchiment d’argent et autres crimes et ont émis un mandat d’arrêt contre lui.
Riad Salameh, gouverneur de la Banque centrale du Liban de 1993 à 2023, fait l’objet d’une enquête avec son frère Raja et d’autres suspects, a confirmé mardi le parquet de Munich, a rapporté l’agence de presse Reuters.
Salameh et les autres suspects font l’objet d’une enquête pour faux, blanchiment d’argent et détournement de fonds, a indiqué le bureau du procureur.
Les frères ont nié les accusations.
Salameh, 73 ans, fait également l’objet d’une enquête au Liban et dans au moins cinq pays européens pour avoir prétendument détourné des centaines de millions de dollars de la banque centrale du Liban au détriment de l’État libanais et blanchi ces fonds à l’étranger.
Le parquet de Munich a indiqué qu’une partie de la somme avait été acheminée vers l’Europe via une société boîte aux lettres des îles Vierges britanniques et investie dans l’immobilier, notamment en Allemagne.
Dans le cadre d’une opération menée avec les autorités partenaires françaises et luxembourgeoises, trois propriétés commerciales à Munich et Hambourg, d’une valeur totale d’environ 28 millions d’euros (30,3 millions de dollars), ont été confisquées, a indiqué le parquet.
En outre, des actions d’une société immobilière basée à Düsseldorf, d’une valeur d’environ 7 millions d’euros (7,5 millions de dollars), ont été sécurisées.
L’année dernière, la France a émis un mandat d’arrêt contre Salameh et Interpol a émis une notice rouge contre le gouverneur de l’époque.
Crimes présumés
Le mandat de 30 ans de Salameh à la tête de la banque centrale a pris fin en juillet.
Il a commencé son mandat de gouverneur en 1993, trois ans après la fin de la guerre civile qui a duré 15 ans au Liban. C’était une époque où les prêts et l’aide à la reconstruction affluaient dans le pays, et Salameh était largement célébré pour son rôle dans le redressement du Liban.
Mais il a démissionné de son poste, recherché en Europe et accusé par beaucoup au Liban d’être responsable de la crise financière du pays qui a débuté mi-2019.
De nombreux experts financiers le considéraient comme l’architecte d’un château de cartes qui s’est effondré lorsque les réserves de dollars du Liban se sont taries et après des décennies de corruption endémique et de mauvaise gestion de la part des partis au pouvoir au Liban.
La crise a pulvérisé la livre libanaise et anéanti les économies de nombreux Libanais alors que les devises fortes s’épuisaient dans les banques.
Pour sa part, Salameh a nié à plusieurs reprises les allégations portées contre lui et a insisté sur le fait que sa richesse provenait de son précédent emploi de banquier d’investissement chez Merrill Lynch, de propriétés héritées et d’investissements.