Customize this title in frenchL’Allemagne suggère de scinder la réglementation sur les contenus pédopornographiques

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L’Allemagne a suggéré de séparer les parties les plus controversées du projet de règlement visant à prévenir et combattre les contenus pédopornographiques en ligne, selon la prise de position du pays datée de jeudi 12 octobre et consultée par Euractiv.

Le règlement proposé vise à prévenir et à combattre les contenus pédopornographiques en ligne (CSAM), ce qui impose aux plateformes numériques de l’UE de détecter et de signaler ce type de matériel. Cependant, certains éléments de la proposition – en particulier les ordres de détection qui, selon certains, brisent le cryptage et portent atteinte à la vie privée des utilisateurs – se sont révélés controversés et difficiles à contourner.

Le document de position allemand indique que, sur la base du dernier texte de compromis, les exigences nécessaires du point de vue du service juridique du Conseil ne sont pas encore mises en œuvre.

Selon le non-document de la Commission européenne du 16 mai, « une discussion juridique approfondie sur la conception de l’ordre de détection » serait encore nécessaire « pour établir la conformité avec la charte européenne des droits fondamentaux ».

Toutefois, les défenseurs soutiennent que les dispositions du texte de compromis devraient être adoptées le plus tôt possible afin que des améliorations puissent être apportées dans la lutte contre les abus sexuels sur les enfants.

Diviser le projet de loi

L’Allemagne a suggéré de diviser le dossier en deux parties, à savoir les « dispositions généralement acceptables », qui devraient rester dans le texte de compromis, et les « dispositions controversées », qui devraient être supprimées. Les parties supprimées devraient être incluses dans un nouveau projet de règlement.

Les dispositions controversées pourraient être « discutées sans contrainte de temps », pour trouver des solutions qui protègent les enfants et respectent également la confidentialité des données.

Le journal ajoute que le règlement intérimaire, actuellement en vigueur jusqu’au 3 août 2024, devrait être prolongé afin de laisser le temps de discuter des parties controversées. Entre-temps, les fournisseurs pourraient continuer à détecter volontairement les CSAM, ce que permet le règlement provisoire. Cela permettrait également d’éviter les lacunes réglementaires, estime Berlin.

Lequel est lequel?

Les dispositions qui sont considérées comme généralement acceptables et qui devraient donc rester dans le texte, selon l’Allemagne, sont des mesures d’évaluation et d’atténuation des risques, qui s’appliqueront aux fournisseurs de services d’hébergement et de services de communications interpersonnelles pour déterminer les risques d’apparition de CSAM sur les services qu’ils proposent. offre.

Les ordonnances concernant le signalement des contenus CSAM, ainsi que la suppression, le blocage et la radiation de ces contenus font également partie des dispositions généralement acceptables.

Des dispositions supplémentaires, qui incluent par exemple les droits des victimes, font également partie des parties généralement acceptables du projet de loi, selon les Allemands.

La détection du CSAM devrait cependant être laissée de côté car elle semble controversée et devrait être « abordée dans un nouveau projet de règlement ».

La détection de matériel pédopornographique constitue en effet l’aspect le plus controversé de ce dossier, depuis son introduction.

Les associations numériques ont exprimé leurs inquiétudes quant au fait que l’analyse de tels documents entraînerait la rupture du cryptage et des violations de la vie privée, tandis que les organisations de protection de l’enfance soutiennent qu’il s’agit d’une étape cruciale dans la prévention des abus. L’Allemagne a peut-être été la plus critique à l’égard de la proposition, pour ces raisons.

Une orientation générale partielle de la présidence espagnole, datée du 10 octobre et consultée par Euractiv, suggérait également de limiter pour l’instant la portée des ordres de détection aux CSAM connus.

Le CSAM connu fait référence aux contenus déjà diffusés sur Internet, tandis que le CSAM inconnu fait référence à ceux qui n’ont pas encore été détectés. Les contenus connus sont plus faciles à détecter, par exemple grâce à des technologies de « hachage » – en d’autres termes, qui recherchent du contenu déjà vu. Le matériel inconnu, ainsi que le toilettage, sont cependant beaucoup plus difficiles à détecter.

L’Allemagne estime que les parties restantes du dossier « constitueraient une valeur ajoutée significative au statu quo juridique actuel » et qu’en s’accordant sur « ces bases juridiques créées pour la première fois au niveau de l’UE », la lutte contre les abus sexuels sur enfants permettrait progresser, notamment en renforçant les autorités chargées d’agir et de diffuser ce type de matériel.

De l’avis de l’Allemagne, cela contribuerait également à la coopération internationale.

[Edited by Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec EURACTIV



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