Customize this title in frenchL’Arabie saoudite exécute deux Bahreïnis accusés de « terrorisme »

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Le gouvernement n’a pas précisé les groupes auxquels les hommes étaient associés, mais a déclaré qu’ils avaient prévu de lancer des attaques.

L’Arabie saoudite a mis à mort deux Bahreïnis accusés d’avoir comploté des opérations « terroristes », a annoncé lundi le ministère saoudien de l’Intérieur, portant à neuf le nombre d’exécutions similaires ce mois-ci.

Les ressortissants bahreïnis, identifiés comme étant Jaafar Sultan et Sadiq Thamer, avaient été accusés d’avoir « rejoint une cellule terroriste dirigée par un homme recherché à Bahreïn », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Il n’y a pas eu de réaction immédiate des autorités bahreïnites.

Depuis le 2 mai, l’Arabie saoudite, qui a l’un des taux de peine de mort les plus élevés au monde, a exécuté neuf condamnés pour « terrorisme », tous sauf un dans la région orientale où se concentre la minorité chiite.

Il y a eu plus de 40 exécutions en Arabie saoudite jusqu’à présent cette année, selon les médias d’État.

En 2022, l’Arabie saoudite a exécuté 147 personnes – dont 81 en une seule journée – pour des infractions « liées au terrorisme ».

Les deux Bahreïnis « ont reçu une formation dans des camps appartenant à des entités terroristes visant à déstabiliser la sécurité de l’Arabie saoudite et de Bahreïn », a ajouté le ministère, sans préciser à quels groupes les hommes exécutés étaient accusés d’être associés.

Ils ont également été accusés d’avoir aidé des «terroristes» en Arabie saoudite en faisant passer en contrebande des matières explosives et en soutenant des projets d’attentats dans le royaume et à Bahreïn voisin.

Selon Amnesty International, Sultan et Thamer ont été arrêtés en Arabie saoudite le 8 mai 2015 et condamnés en octobre 2021.

En juin 2022, le rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires a envoyé une lettre aux autorités saoudiennes, les exhortant à « suspendre toute démarche éventuelle vers l’exécution » des deux hommes et à « veiller à ce qu’ils soient rejugés conformément avec le droit et les normes internationales ».

Plus de 1 000 condamnations à mort ont été exécutées depuis l’arrivée au pouvoir du roi Salmane en 2015, selon un rapport publié plus tôt cette année par Reprieve et l’Organisation euro-saoudienne des droits de l’homme.

Bahreïn a également procédé à des exécutions ces dernières années pour des infractions « liées au terrorisme ». Il accuse l’Iran de soutenir et d’héberger des « terroristes » – une accusation que Téhéran nie.

L’Arabie saoudite majoritairement sunnite a envoyé des troupes à Bahreïn dirigé par les sunnites pour réprimer un mouvement de protestation principalement chiite qui a débuté en 2011, inspiré par les révolutions en Tunisie et en Égypte.

La récente augmentation des exécutions en Arabie saoudite survient alors que le royaume a tenté d’adoucir son image par des changements sociaux et économiques radicaux dans le cadre de son programme de réforme « Vision 2030 ».

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