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L’Arabie saoudite, poids lourd de l’Opep, a décidé dimanche de procéder à une nouvelle baisse de sa production dans l’espoir de relancer la chute des prix du pétrole, dans un contexte économique assombri par la guerre en Ukraine.
Cette réduction volontaire d’environ un million de barils par jour s’applique à partir de juillet et « peut être prolongée », a déclaré le prince saoudien Abdelaziz ben Salmane lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion à Vienne des treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ( OPEP) et leurs dix alliés menés par la Russie.
Par ailleurs, les coupes instaurées début mai par neuf pays, dont Riyad et Moscou, totalisant 1,6 million de barils par jour, « ont été prolongées jusqu’à fin 2024 », a déclaré à la sortie le vice-Premier ministre russe Alexander Novak aux journalistes.
Après des discussions difficiles, les Emirats arabes unis, qui souhaitaient pomper davantage, ont obtenu une augmentation de la base de calcul de leur quota de production de pétrole brut, selon le nouveau tableau publié par l’Opep.
Selon Bloomberg, cette demande s’est d’abord heurtée aux réticences de l’Angola, du Congo et du Nigeria, qui ont vu en retour leurs objectifs abaissés pour l’année prochaine, même s’ils peinent à les atteindre.
Le spectre imminent de la récession
La décision de Riyad intervient à un moment où les prix du pétrole ont chuté ces derniers mois, malgré l’annonce surprise début avril de coupes drastiques.
La mesure n’a pas réussi à faire monter les prix dans un marché déprimé par les craintes d’une récession économique mondiale, les hausses de taux par les principales banques centrales et la lente reprise de la demande en Chine suite à la fin des restrictions anti-Covid.
Alors que les tensions entre Riyad et Moscou menaçaient de perturber la rencontre, l’Opep+ a maintenu un front uni en gardant le même cap.
La Russie rechigne en effet à resserrer davantage les vannes sur son or noir – la manne qu’elle utilise pour financer son offensive militaire contre l’Ukraine.
Moscou ne bénéficierait guère d’une hausse des prix du pétrole. À la suite des sanctions occidentales, seul le pétrole russe au prix de 56,02 euros (60 $) ou moins peut continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il est interdit aux entreprises de fournir les services nécessaires au transport maritime (fret, assurance, etc.).
« D’autre part, l’Arabie saoudite a besoin de prix plus élevés pour équilibrer son budget », explique Barbara Lambrecht de Commerzbank, qui suggère un seuil de rentabilité d’environ 75 euros (80 $) le baril pour Riyad.
« Nous n’avons eu aucun désaccord. C’était une décision commune prise dans l’intérêt du marché », a assuré M. Novak aux médias.