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Les projets d’investissements étrangers en France sont en hausse pour la troisième année consécutive, confirmant le pays comme le favori des entreprises mondiales au sein de l’UE, selon de nouvelles données publiées jeudi 29 février – bien que les dirigeants de son plus grand investisseur, les États-Unis, a exprimé des inquiétudes croissantes concernant ses coûts de main-d’œuvre et sa complexité administrative.
Les chiffres publiés aujourd’hui par le gouvernement français montrent que 1 815 nouveaux projets d’investissement direct étranger (IDE) ont été confirmés en 2023 – qui devraient à leur tour créer ou maintenir 59 254 emplois au cours des trois prochaines années.
Environ un tiers de ces projets seront dirigés vers des industries stratégiques dans le cadre du plan d’investissement de 54 milliards d’euros « France 2030 », notamment des projets d’IA, de quantique et de transition verte. Parmi les autres secteurs clés ciblés par les IDE figurent la construction automobile, la santé et l’agroalimentaire.
« Notre attractivité contribue à la souveraineté économique », a déclaré jeudi à la presse une source ministérielle.
La France est le premier bénéficiaire d’IDE dans l’UE depuis quatre années consécutives – et de nouveaux chiffres montrent que la « volonté du président Emmanuel Macron de faire de la France un pays favorable aux entreprises » […] ça porte ses fruits», a déclaré l’Elysée aux journalistes.
La confiance des investisseurs américains en baisse
Il y a cependant une histoire plus nuancée à raconter.
Environ 17 % de tous les nouveaux projets d’investissement en 2023 proviennent des États-Unis, ce qui en fait la première source d’IDE du pays, devant l’Allemagne (15 %) et le Royaume-Uni (10 %) – mais les choses pourraient être sur le point de changer.
Les nouveaux chiffres publiés jeudi surviennent juste un jour après qu’une nouvelle enquête annuelle sur la confiance des investisseurs américains dans l’économie française a révélé une baisse générale de la confiance dans la capacité du pays à s’en sortir aussi bien qu’il y a quelques années.
La perception de la France par les entreprises américaines comme étant « excellente » ou « bonne » a baissé de 12 % au cours des deux dernières années, pour atteindre 52 %, selon le baromètre Bain 2024 de la Chambre de commerce américaine pour le pays.
Néanmoins, 36 % des personnes interrogées sont positives quant aux perspectives économiques de la France – contre 22 % en 2022, mais en dessous de la perception moyenne de la fin des années 2010.
« [I] »Au vu du contexte inflationniste et de la timide reprise de la consommation, nous préférons faire des prévisions prudentes », a déclaré un directeur financier anonyme cité dans l’enquête.
Les préoccupations sont particulièrement vives concernant le coût de la main-d’œuvre, la législation du travail applicable et la complexité administrative – tous perçus comme entravant la sécurité juridique.
« Cela reflète les faiblesses historiques de la France, qui continuent d’inquiéter les investisseurs, et qui ne sont pas suffisamment compensées par les atouts de la France », indique le rapport.
L’Elysée a rejeté ces critiques, soulignant à la place un certain nombre d’autres indicateurs qui illustrent la position pro-innovation de la France et la qualité de sa main-d’œuvre.
L’Elysée a également cité des réformes significatives depuis l’arrivée au pouvoir de Macron en 2017 pour réduire le coût du travail, mettre en place un impôt forfaitaire de 30 % sur les dividendes, réduire l’impôt sur les sociétés de 33 % à 25 % et, plus récemment, introduire de nouveaux crédits d’impôt pour l’industrie verte. investissements.
« Nous avons fait avancer les réformes malgré les crises », ajoute-t-il, visant à accroître la visibilité de la réglementation pour les investisseurs, tout en renforçant « la confiance entre les PDG et les dirigeants ». [French] président ».
Un soutien hésitant au renforcement de la CMU
Les inquiétudes croissantes des investisseurs américains alimentent un débat plus large au sein de l’UE sur les frictions liées aux mouvements de capitaux au sein du marché unique de l’UE, dans un contexte d’appétit croissant pour ressusciter les projets d’union des marchés de capitaux (UMC), qui ont fluctué depuis leur introduction il y a près de dix ans – en 2015 – sous la Commission Juncker.
« Nous devons libérer la croissance européenne », a déclaré le ministre de l’Economie Bruno Le Maire lors d’une réunion informelle des 27 ministres de l’Economie et des Finances du bloc à Gand la semaine dernière.
Il a déploré le manque de liquidités disponibles pour stimuler l’investissement privé, que seule la mise en place de l’UMC « sans délai » peut résoudre : « 3 000 milliards d’euros sont disponibles [in French savings], dont une grande partie est en sommeil, et l’autre finance la croissance asiatique et américaine. Est-ce que vous trouvez cela acceptable ?
Les capitales de l’UE ont été invitées, sur une base volontaire, à commencer à travailler sur les contours de l’UMC, dans l’espoir de simplifier les flux de trésorerie privés à travers le bloc – dans le cadre de ce qui pourrait devenir l’une des réformes économiques les plus importantes depuis des décennies.
Toutefois, lors de plusieurs discussions qui ont eu lieu à Bruxelles la semaine dernière, les attentes générales quant à la volonté des États membres de relancer la mise en œuvre de l’UMC étaient moins optimistes.
Lors de deux événements sur le marché unique organisés par le Forum du secteur financier du Parlement européen (EPFSF) et la Table ronde européenne des industriels (ERT), des responsables de haut niveau, dont Enrico Letta – ancien Premier ministre italien chargé du rapport de haut niveau de l’UE sur le marché unique attendu le mois prochain – et la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a souligné le risque persistant de perte de flux de capitaux vers d’autres juridictions en raison de la fragmentation du marché interne de l’UE.
Ne pas surmonter certaines résistances obstinées, au niveau national, pour embrasser véritablement les marchés de capitaux à l’échelle de l’UE et accélérer l’unification des 27 secteurs financiers de l’Union poserait des problèmes considérables à la compétitivité des marchés financiers européens, a prévenu Letta.
[Edited by Zoran Radosavljevic / Anna Brunetti]