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L’armée américaine peut se développer et opérer à partir de bases en Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon un pacte de sécurité historique qui sous-tend les efforts de Washington pour déborder la Chine dans le Pacifique.
Le texte intégral de l’accord a été déposé mercredi soir au parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée et obtenu par l’AFP, mettant en lumière des détails étroitement surveillés depuis la signature du pacte en mai.
Avec l’accord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les États-Unis pourront stationner des troupes et des navires dans six ports et aéroports clés, dont la base navale de Lombrum sur l’île de Manus et des installations dans la capitale Port Moresby.
Washington aurait « un accès sans entrave » aux sites pour « prépositionner des équipements, des fournitures et du matériel », et aurait « l’usage exclusif » de certaines zones, où des développements et des « activités de construction » pourraient être menées.
L’accord ouvre la porte à Washington établissant une nouvelle empreinte militaire dans un port en eau profonde stratégiquement prisé, à une époque de rivalité croissante avec Pékin.
Perché au bord sud-ouest de l’océan Pacifique, Lombrum a par le passé été utilisé comme garnison pour les troupes britanniques, allemandes, japonaises, australiennes et américaines.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’était l’une des plus grandes bases américaines du Pacifique, avec 200 navires au mouillage, dont six cuirassés et 20 porte-avions qui ont été utilisés pour reprendre les Philippines au Japon.
La Chine avait cherché à s’implanter à Lombrum ces dernières années, avant d’être cochée au poste par l’Australie et les États-Unis, qui en 2018 ont accepté de développer conjointement l’installation avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
L’accès des troupes américaines à Lombrum pourrait être utilisé pour renforcer les installations américaines sur Guam au nord, ce qui pourrait être essentiel en cas de conflit sur Taiwan.
Nouveau grand jeu
Le Premier ministre James Marape a été contraint de défendre l’accord contre une vague de protestations et de critiques, certains opposants se demandant si la Papouasie-Nouvelle-Guinée renonçait à sa souveraineté.
« Nous avons laissé notre armée s’éroder au cours des 48 dernières années », a-t-il déclaré au Parlement mercredi soir.
« La souveraineté est définie par la robustesse et la force de votre armée. »
Riche en ressources naturelles et proche des principales routes maritimes, la Papouasie-Nouvelle-Guinée se retrouve de plus en plus au centre d’un bras de fer diplomatique entre Washington et Pékin.
L’ancien Premier ministre Peter O’Neill a déclaré que l’accord avait peint une cible sur le dos de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
« L’Amérique le fait pour la protection de son propre intérêt national, nous comprenons tous la géopolitique qui se passe dans notre région », a-t-il déclaré.
Le président américain Joe Biden devait se rendre en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour signer l’accord, un voyage qui a été déraillé par une bataille budgétaire au Congrès américain.
Washington essaie de courtiser les nations du Pacifique avec un éventail d’incitations diplomatiques et financières en échange d’un soutien stratégique, après des mesures similaires de Pékin.
Les entreprises chinoises ont récupéré des mines et des ports à travers le Pacifique et ont signé l’année dernière un pacte de sécurité secret avec les îles Salomon voisines qui pourrait permettre à la Chine de déployer des troupes dans le pays.
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Les États-Unis craignent qu’un pied militaire chinois dans le Pacifique Sud ne déborde ses installations sur Guam, et complique la défense de Taïwan en cas d’invasion par la Chine continentale.