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Les forces armées soudanaises ont accusé mercredi les Forces de soutien rapide (RSF) rivales de ne pas avoir mis en œuvre une trêve négociée au niveau international à des fins humanitaires, ce qui a conduit à la poursuite des combats pendant un cinquième jour.
Le porte-parole des forces armées a accusé les RSF d’avoir « agressé des citoyens, pillé leurs biens et incendié le marché de Bahri dans le quartier de Bahri ».
Les combats entre les deux forces loyales aux généraux rivaux ont fait rage mercredi après la rupture rapide de la trêve.
L’ONU a déclaré que le nombre de morts était passé à au moins 270 depuis que les violences ont éclaté ce week-end.
Des coups de feu soutenus, des attaques d’artillerie et des frappes aériennes ont secoué la capitale Khartoum et la ville d’Omdurman de l’autre côté du Nil.
Les habitants ont signalé des affrontements autour du quartier général militaire et près de l’aéroport international.
Un cessez-le-feu de 24 heures était censé être en vigueur du coucher du soleil mardi au coucher du soleil mercredi, les parties belligérantes s’engageant publiquement à le respecter après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken eut parlé aux deux généraux.
Leur incapacité à interrompre les combats ne serait-ce qu’un jour, malgré la pression diplomatique de haut niveau, suggère qu’ils restent déterminés à poursuivre une victoire militaire et augmente le potentiel d’un conflit prolongé.
Les Soudanais de la capitale et d’autres villes se sont cachés dans leurs maisons, pris entre deux feux alors que les forces rivales pilonnaient des zones résidentielles avec de l’artillerie et des frappes aériennes et se livraient à des fusillades à l’extérieur.
Le conflit entre les forces armées, dirigées par le général Abdel Fattah Burhan, et les RSF paramilitaires, dirigées par le général Mohammed Hamdan Dagalo, a une fois de plus fait dérailler la transition du Soudan vers un régime démocratique après des décennies de dictature et de guerre civile.
Une lutte pour le pouvoir
Les deux généraux se sont positionnés en sauveurs du Soudan et en gardiens de la démocratie – dans un pays qui n’a connu que de brefs intermèdes démocratiques.
Le coup d’État de 2021 orchestré par les généraux a fait dérailler la transition vers un régime civil.
Les batailles qui ont commencé samedi faisaient suite à d’âpres désaccords entre Burhan et Daglo sur le projet d’intégration de la RSF dans l’armée régulière – une condition clé pour un accord final visant à relancer la transition démocratique.
Tous deux prétendent contrôler des sites clés, dont l’aéroport et le palais présidentiel, dont aucun n’a pu être vérifié de manière indépendante.
Un certain nombre d’organisations ont temporairement suspendu leurs opérations dans le pays, où un tiers de la population a besoin d’aide et trois membres du personnel du Programme alimentaire mondial des Nations Unies figurent parmi les morts.
L’influent voisin du nord, l’Égypte, a déclaré avoir discuté avec l’Arabie saoudite, le Soudan du Sud et Djibouti – tous des alliés proches du Soudan – « de la nécessité de tout mettre en œuvre pour préserver la stabilité et la sécurité ».