Customize this title in frenchL’assassinat d’un professeur de français attise les tensions sur la sécurité et l’immigration

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PARIS — Trois jours seulement après qu’un islamiste a poignardé à mort un professeur de français, le débat déjà féroce sur l’immigration en France est devenu beaucoup plus animé.

L’assassinat vendredi dernier de Dominique Bernard, professeur dans un lycée d’Arras, a chargé émotionnellement une polémique en cours sur la sécurité et la migration alors que le pays se prépare à voter un projet de loi sur l’immigration tant attendu.

L’agresseur, un ressortissant russe d’origine tchétchène nommé Mohamed Mogouchkov, aurait crié «Allahu Akbar» lors de l’attaque. Sa famille a évité de peu d’être renvoyée dans son Ingouchie natale, une région proche de la Tchétchénie, en 2014. Le père de famille a été expulsé quelques années plus tard pour ses liens avec l’extrémisme islamiste, tandis que le fils aîné est emprisonné en France pour participation à la préparation d’attentats terroristes. .

La droite et l’extrême droite françaises sont à la tête des appels au gouvernement pour qu’il durcisse les règles depuis l’attaque de vendredi dans une école, qui a fait un mort et deux blessés.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé lundi que les autorités réexaminaient les cas de 193 personnes radicalisées qui font l’objet d’arrêtés d’expulsion en cours et se trouvent donc illégalement en France, pour voir si leur expulsion pourrait être accélérée.

Darmanin a déclaré que le gouvernement envisageait de durcir son projet de loi sur l’immigration, avec de nouvelles mesures avant les débats parlementaires du mois prochain. S’il avait été adopté plus tôt, le projet de loi « nous aurait permis d’expulser » Mogouchkov, a-t-il déclaré.

« Pour les personnes âgées de moins de 13 ans, mariées à un Français ou ayant des enfants en France, il existe des protections qui nous empêchent de les expulser à moins qu’elles n’aient porté atteinte aux intérêts de la nation… Mais ce projet de loi nous permettra de lever ces conditions », a déclaré Darmanin.

Le gouvernement français est sous le feu des critiques pour son incapacité à empêcher l’attaque puisque Mogouchkov figurait sur une liste de surveillance policière des individus radicalisés et était activement surveillé pas plus tard que la semaine dernière.

L’attentat contre l’école d’Arras fait suite à plusieurs attentats très médiatisés impliquant des étrangers en France. En juin, un réfugié syrien a blessé six personnes, dont quatre jeunes enfants, lors d’une attaque contre une aire de jeux dans la ville alpine d’Annecy. L’année dernière, un immigré clandestin algérien, également visé par un arrêté d’expulsion, a tué une jeune fille de 12 ans lors d’une horrible attaque à Paris. Et en 2020, un autre professeur des écoles, Samuel Paty, a été décapité par un islamiste d’origine tchétchène.

« Combien de Français allons-nous voir mourir ? » a demandé Olivier Marleixa, un éminent député français du parti conservateur Les Républicains. « Cette nouvelle attaque symbolise l’impuissance de notre Etat », a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter). « Il ne faut plus trembler face à l’islamisme et à l’immigration de masse », a ajouté Éric Ciotti, président des Républicains.

La France est en état d’alerte depuis que le Hamas a attaqué Israël ce mois-ci, et le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il existait un lien entre l’attaque contre une école d’Arras et la situation au Moyen-Orient.

L’humanité contre la détermination

Une décision sur le projet de loi sur l’immigration du gouvernement français a été reportée à plusieurs reprises, notamment en raison des troubles sociaux liés à la réforme des retraites au début de cette année. Le président Emmanuel Macron est désormais sous pression pour montrer qu’il peut encore légiférer sur des sujets controversés, même s’il a perdu la majorité parlementaire lors des élections de l’année dernière.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé lundi que les autorités réexaminaient les cas de 193 personnes radicalisées qui risquent d’être expulsées | Yoan Valat/PISCINE/AFP via Getty Images

Initialement, le président français cherchait à trouver une ligne prudente entre « humanité » et « détermination », en prenant des mesures sévères contre l’immigration irrégulière tout en légalisant les travailleurs sans papiers dans les secteurs de l’économie confrontés à des pénuries de main-d’œuvre.

Mais la multiplication des arrivées à travers la Méditerranée ces derniers mois et les images de milliers de migrants débarquant à Lampedusa, en Italie, ont rapidement mis le gouvernement sur la défensive. Les conservateurs français Les Républicains et le Rassemblement national d’extrême droite ont mené la charge contre toute mesure nationale visant à régulariser le travail sans papiers.

Les troupes de Macron étant minoritaires à l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, il semblait probable que le gouvernement devrait abandonner les mesures sur l’immigration légale pour rallier les conservateurs, avec seulement de minces assurances d’un vote réussi.

Mais après l’attentat d’Arras, le gouvernement met désormais la pression sur l’opposition pour la faire voter en faveur du projet de loi. L’opposition « doit cesser de parler et commencer à agir », a déclaré lundi la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.



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